L'avis le plus courant était qu'il suffit (et qu'il faut) s’entraîner. J'y ai beaucoup réfléchi ces deux années, si bien que j'ai économisé l'achat de ce point rouge pour fusil. Sans toutefois franchir le pas de l'entrainement, car pour un Auvergnat, tirer sur de l'argile n'a pas de sens. A première vue le résultat est sans équivoque , et vous vous félicitez, si vous ne me détestez pas, de mon nouveau choix de cartouches, ou de mon nouveau fusil, de mes nouvelles lunettes, ou de tout ça à la fois.
Car un pigeon qui vole dans ce ciel si pur au dessus d'un chaume, c'est petit.
Ces pigeons, dont j'admire au passage la rapidité avec laquelle ils passent de "y'a des potes dessous, on va casser une graine" à "demi tour, y' a des pigeons en plastoc là dessous, et donc des flingues pas loin" voulurent bien mourir un peu. Mais je n'y fus pas pour grand-chose malgré une envie féroce.
Ce que je ne dirais jamais si Gilles ne risquait pas de me lire, c'est que je n'en ai tué qu'un, peut-être deux au maximum, les autres tombant comme des mouches sous les coup d'un Perfex en calibre 16, ou d'un auto-cinq du même calibre.
Mortecouille, je suis un chasseur finissant ... mais bon, j'ai quelques excellents repas en perspective.
