Salut Sylvain.
Pendant que tu passais ton message, j'étais occupé à répondre
à de viles suppositions de Doum Doum au bar du bistrot d'en face
Le mieux que je puisse faire pour te répondre, est un copié/collé de la présentation de la situation que je lui est faite...
-"Lui:
Doum Doum a écrit:
Des nouvelles Cody?
Tu es rentré de la plage?
"
- ma réponse:
"
Toi, je te déteste....
Quelle plage? Depuis début Juillet, mis à part mon escapade à Moulins et 2 ou 3 séances de tir, ne n'ai fait QUE travailler à cette commande....Je ne suis même pas allé à l'approche du brocard. Pas le temps, trop de stress.....
J'en suis à largement plus de 250 heures passées à transpirer à en plus pouvoir, mais je suis content de moi, car j'ai pour ainsi dire terminé cette commande de fou....Avec les retardataires, nous sommes arrivé à une série limitée numérotée, personnalisée de 16 pièces identiques (sauf une, faut toujours qu'il y en est un qui se singularise
)
Je viens juste aujourd'hui et pour la première fois depuis longtemps d'attaquer une autre commande (très) en retard.
Bon, où en sommes nous????
-Les lames sont toutes terminées, trempées, gravées, polies (c'est ce qui m'a fait le plus transpirer) ajustées au 1/4 de petit poil, elles attendent juste d'être assemblées à leur garde et manche respectif...
-Les gardes sont toutes faites, polies et ajustées aux lames, il me reste juste à les faire briller à la frotte
-Les étuis sont terminés (12 jours de travail non stop, rien que pour eux...)
-Les manches alu sont terminés. Le patron de la petite boite de tournage-fraisage qui les fait, a sacrifié 2 jours de ses vacances pour y travailler...Je le sais, j'étais avec lui dans son atelier, et comme j'ai cassé mon tour, j'ai profité de l'absence de ses ouvriers pour utiliser ses machines pour travailler sur le manche différent des autres..
La semaine que ven (comme on dit à Lyon), je vais sauter sur le type qui doit faire les anodisations dès qu'il aura posé sa serviette de plage, son seau et son râteau à sable. J'ignore totalement son délai.
Voilà, tu sais tout. Pendant que les Toulousains étaient tous du coté de Valras ou par là bas, un pauvre type suait sang (je me suis coupé plusieurs fois) et eau pour les satisfaire et ce, sans reconnaissance pour ses efforts.
Quel triste monde
"