Merci Alex
Posté : dim. 23 sept. 2018 18:36
Merci Alex !
On médit des jeunes, parfois. C'est vrai qu'ils sont gonflants : ils sont beaux, ils marchent vite, courent plus vite encore, ignorent la fatigue qui nous habite souvent. Mais il en est qui aiment et valorisent les vieux, vous l'allez voir.
Ambiance un peu brumeuse le matin
Parti avant tout le monde, je me fais rattraper par la bande de jeunes alors que j'atteins mon poste. J'ai déjà 2 km de dahutage, et fort chaud. Alex est à ma droite en contre-bas avec Damien, Arnaud à ma gauche, Max plus loin encore. Gilles et Jean-Paul) sont entre le col et nous, Thierry et Guy gardent le bas au ras de la route départementale.
Nous voyons défiler quelques cervidés. Douze à quinze seront vus, dont ce bel animal
Partant du col, J Marc, notre piqueur et ses trois Jagd-terriers cheminent, nous bavardons à la radio et observons des grands cervidés. Une petite heure plus tard environ, il annonce que c'est chaud bouillant dans des fougères que je ne vois point, bien sûr. C'est parti ! crie t'il bientôt. Je vois Alex épauler, mais il ne tire pas, sans doute le sanglier est-il loin, peut-être monte t-il vers un autre poste en arrière. Il ré-épaule … et ne tire toujours pas. Je vois soudain la tâche noire d'un beau sanglier, et j'entends le « à toi Régis ». La vieille Sauer 202 en 7 x 64 n'attend que les trente degrés d'angle, et le sanglier prend la balle à environ 60 mètres, roule en disparaissant de ma vue. Il roule toujours dans la forte pente, Alex et Damien quittent leur poste sur l'ordre du président et servent l'animal à la colonne vertébrale brisée, tenu aux oreilles par deux chiens. Alex affirmera dur comme fer que sa carabine s'est enrayée, mais je sais bien qu'il n'en est rien.
81 kg, un joli mâle pas encore armé ...
Une grosse laie et deux petits « vingt kilos » s'échappent sans tir, puis chaque fois que J Marc remet ses chiens, un sanglier finit par décamper ! Alex manque le premier, manque le second. Ce n'est pas son jour.. Le piqueur tire et tue un animal de 50 kg . Et enfin un autre beau specimen sort, et Alex le ... manque encore. Ces trois animaux passent à plus de 100 mètres et sont fort pressés, faut-il apporter à sa décharge. J'ajoute moi-même, à 200 mètres environ, ma dose de bruit et de fureur, sans dommage pour le sanglier qui rentre dans le bois. Dans lequel de courtes et furieuses menées ont lieu. Le président gracie un premier petit qui sort assez loin de son poste, mais pas celui que nous avons encouragé avec Alex, quand il sort à son tour. La balle présidentielle le couche mais il se relève et après deux balles de rien, la quatrième le foudroie à environ 200 mètres.
Nous avançons d'un bel ensemble et d'un bon kilomètre vers le ruisseau de la Grange Tuilée mais seul un daguet en partira.
le Peyre Arse, le Puy Mary, Bataillouse, le Téton de Vénus ...
On médit des jeunes, parfois. C'est vrai qu'ils sont gonflants : ils sont beaux, ils marchent vite, courent plus vite encore, ignorent la fatigue qui nous habite souvent. Mais il en est qui aiment et valorisent les vieux, vous l'allez voir.
Ambiance un peu brumeuse le matin
Parti avant tout le monde, je me fais rattraper par la bande de jeunes alors que j'atteins mon poste. J'ai déjà 2 km de dahutage, et fort chaud. Alex est à ma droite en contre-bas avec Damien, Arnaud à ma gauche, Max plus loin encore. Gilles et Jean-Paul) sont entre le col et nous, Thierry et Guy gardent le bas au ras de la route départementale.
Nous voyons défiler quelques cervidés. Douze à quinze seront vus, dont ce bel animal
Partant du col, J Marc, notre piqueur et ses trois Jagd-terriers cheminent, nous bavardons à la radio et observons des grands cervidés. Une petite heure plus tard environ, il annonce que c'est chaud bouillant dans des fougères que je ne vois point, bien sûr. C'est parti ! crie t'il bientôt. Je vois Alex épauler, mais il ne tire pas, sans doute le sanglier est-il loin, peut-être monte t-il vers un autre poste en arrière. Il ré-épaule … et ne tire toujours pas. Je vois soudain la tâche noire d'un beau sanglier, et j'entends le « à toi Régis ». La vieille Sauer 202 en 7 x 64 n'attend que les trente degrés d'angle, et le sanglier prend la balle à environ 60 mètres, roule en disparaissant de ma vue. Il roule toujours dans la forte pente, Alex et Damien quittent leur poste sur l'ordre du président et servent l'animal à la colonne vertébrale brisée, tenu aux oreilles par deux chiens. Alex affirmera dur comme fer que sa carabine s'est enrayée, mais je sais bien qu'il n'en est rien.
81 kg, un joli mâle pas encore armé ...
Une grosse laie et deux petits « vingt kilos » s'échappent sans tir, puis chaque fois que J Marc remet ses chiens, un sanglier finit par décamper ! Alex manque le premier, manque le second. Ce n'est pas son jour.. Le piqueur tire et tue un animal de 50 kg . Et enfin un autre beau specimen sort, et Alex le ... manque encore. Ces trois animaux passent à plus de 100 mètres et sont fort pressés, faut-il apporter à sa décharge. J'ajoute moi-même, à 200 mètres environ, ma dose de bruit et de fureur, sans dommage pour le sanglier qui rentre dans le bois. Dans lequel de courtes et furieuses menées ont lieu. Le président gracie un premier petit qui sort assez loin de son poste, mais pas celui que nous avons encouragé avec Alex, quand il sort à son tour. La balle présidentielle le couche mais il se relève et après deux balles de rien, la quatrième le foudroie à environ 200 mètres.
Nous avançons d'un bel ensemble et d'un bon kilomètre vers le ruisseau de la Grange Tuilée mais seul un daguet en partira.
le Peyre Arse, le Puy Mary, Bataillouse, le Téton de Vénus ...