Après un bon repas ensemble suivie d’une petite sieste, c’est la dépouille du cerf qui nous occupent le reste de l’après midi.
Henri faisant la nounou jusqu’à 17h00 nous décidons de l’attendre pour repartir sur le dessus du village, Henri ayant aussi ses animaux à faire, il nous rejoindra et se postera en bout de notre « pirsh » pour capter d’éventuels animaux.
La végétation est encore très dense avec les fougères qui passent les deux mètres sans problème, le sous bois lui est encore habillé de feuilles vertes, il va vraiment falloir que la pluie et les gelées arrivent.
Pendant notre marche a pas de loup, nous entendrons un seul raire timide et loin, nous verrons aussi deux biches et une bichette mais hélas impossible d’envisager de les tirer, les animaux sont à chaque fois fuyant, nous ayant vu ou entendu avant nous.
Le lendemain matin c’est Henri qui sera mon guide et nous serons accompagnés de Cantalou qui vient aussi chasser ce jour là. Le choix est fait de marcher en ligne en approche avec des temps de pose, Henri et moi sur le haut et Cantalou sur le bas.
Nous verrons comme la veille des animaux fuyant, un raire se fait entendre dans notre dos mais plus haut encore…..au milieu d’une mer de fougère !!!! Nous tentons une approche avec Henri pour trouver un faon ou une biche…nous ne verrons rien sauf un beau cerf de corps prendre la pente en sous bois…..raté !!!!
Nous revenons sur nos pas qu’une bichette seule se lève à 40m de nous, plein profil, Henri ne l’a pas vue et marche vite, j’essais de l’appeler sans faire de bruit mais il n’entend pas, je suis obligé de monter le volume, il m’entend, l’a voit et elle se sauve au même moment, elle ne s’arrêtera pas dans sa fuite….Henri me demande de tirer si l’occasion se représente même si lui n’a pas vue l’animal !
Ne continuons pour tomber dans une autre clairière de fougères, un jeune six se sauve, puis une nouvelle bichette, ou la même, mais comme les autres fois, toujours de cul …..Nous faisons une pose et discutons à voix haute lorsqu’au bout de cinq bonnes minutes un biche se lève devant nous à dix mètres, puis prend la pente, j’hésite à tirer, j’attends surtout de voir si un faon la suit…rien…décidément !!!
Il est presque midi que nous décidons d’aller voir le secteur par où s’est dirigé le cerf, une nouvelle étendue de fougères et vignons…..il y a une belle place, comme un cirque, où faire un affût ce soir pourrait être payant, une visibilité de tir entre 100 et 300, voir plus….
Nous revenons sur nos pas quand un cerf émet un petit raire devant nous à moins de 200m, il est midi !
Nous élaborons une tactique, je peux tirer faon ou biche et Cantalou un cerf….vu que c’est un cerf que nous avons entendu, Cantalou restera pour surveiller le vallon, Henri et moi longerons le dessous des fougères….quand une biche suivi de son faon se dirige droit sur Cantalou, mais elle ne verra rien tellement les fougères sont haute, encore quelques pas qu’une jeune biche part devant nous, elle est seule et vraiment jeune, elle commet l’erreur de s’arrêter plein travers à 40m de moi, elle accuse le tir, manque de tomber dans un carré de vignons mais fait dans un dernier effort une légère accélération qui l’a fait rouler sur cent mètres dans la pente pour enfin se stopper sur un « replat », c’est le première fois que je vois des mes yeux un animal rouler comme cela, c’est asse impressionnant visuellement en fait !
Je suis anges de cette chasse « accompagnée » ! 8)
Nous redescendons la biche comme le cerf par la pente mais sur beaucoup moins long, une petite route est 300m sous nous.
Il est 14h30 lorsque l’animal est à la cabane, l’après midi je ferais la dépouille pendant que Cantalou ira se mettre à l’affût pas loin d’où le cerf avait bramé, Henri lui avait des obligations cette après midi là.
Tout a été parfait sur ce séjour et surtout l’accueil de ces personnes à mon égards !
Marcher le long des haies et voir ce qu'il s'y trouve....
énorme, je l'approche pour voir comment il est .