Balade entre hiver et printemps
Posté : sam. 21 avr. 2018 10:55
Dans un printemps parfumé légèrement aux fleurs sauvages et parfois intensément au lisier de bovin, j'ai pris la route vers mon territoire de chasse et ses premières hauteurs. Sous Seycheuse exactement j'allais, avec pour objectif l'observation d'un agneau de mouflon et l'espoir d'en ramener une image.
Le printemps est dans la vallée, et monte jusqu'à 1100-1200 mètres ; ensuite le paysage hivernal résiste encore.
J'ai mesuré l'arrogance de mes mollets et de mes poumons dès que j'ai fait les premiers pas en côte pour ce long trail de 3.65 km entre 1085 et 1249 m d'altitude, à la vitesse moyenne époustouflante de 1.09 km heure. Heureusement, Diane, de joyeuse humeur grâce à cette météo, m'offre aussitôt la vision réconfortante d'une petite harde de biches, que je ne peux contourner aisément ; je me tiens à bonne distance.
Pour ne pas embêter ces animaux, alors que je modifie ma trajectoire vers l'ouest, et en les jumelant, un voyant mouflons s'allume dans mon cerveau. Ai-je vu un mouflon, à un bon kilomètre ? Impossible de le trouver, j'ai rêvé … A cette altitude forcenée, les hallucinations sont fréquentes ... Ils sont au final quatre garçons ; et ca m'étonnerait qu'ils aient fait un bébé. En tout cas, je n'en vois pas. Je décide de me concentrer malgré cela sur ces bêtes. Ca consiste à rester couché dans l'herbe, jumeler de temps en temps, observer les biches aussi, qui bientôt vont disparaître de ma vue en franchissant l'horizon. Un moment épuisant où je manque de m'endormir.
Les mouflons finalemet disparaissent de ma vue, et je peux entamer une approche. "Etonnant, ces merles qui ont quitté les buissons de la vallée pour voleter sur cette prairie …" que je me dis à mon for intérieur, qu'il est très fort, d'ailleurs. Ce sont des merles à plastron qui plastronnent juste pour moi ! Des grives religieuses ... Impossibles à photographier, elles sont une vingtaine. Et finalement vous aurez la moins mauvaise image.
Et je poursuis, décrivant une orbe sans trouver ces p... de mouftons. Oups, ils sont là-bas à 200 mètres, et par miracle ne m'ont pas repéré. Je me rends compte ainsi que ma vision se dégrade, et j'oublie la sale sensation que cela procure …
Ils disparasssent de ma vue, tout doucement. Et sur le chemin du retour, je les aurai à 50 mètres de moi, puis encore à 200 mètres, mais là ils me repèrent et décampent, sans affolement. Pour finir je marche sur un lièvre … que je ne parviens à mettre dans la boite qu'à 200 mètres quand il s'arrête. La lumière est mauvaise …
Le printemps est dans la vallée, et monte jusqu'à 1100-1200 mètres ; ensuite le paysage hivernal résiste encore.
J'ai mesuré l'arrogance de mes mollets et de mes poumons dès que j'ai fait les premiers pas en côte pour ce long trail de 3.65 km entre 1085 et 1249 m d'altitude, à la vitesse moyenne époustouflante de 1.09 km heure. Heureusement, Diane, de joyeuse humeur grâce à cette météo, m'offre aussitôt la vision réconfortante d'une petite harde de biches, que je ne peux contourner aisément ; je me tiens à bonne distance.
Pour ne pas embêter ces animaux, alors que je modifie ma trajectoire vers l'ouest, et en les jumelant, un voyant mouflons s'allume dans mon cerveau. Ai-je vu un mouflon, à un bon kilomètre ? Impossible de le trouver, j'ai rêvé … A cette altitude forcenée, les hallucinations sont fréquentes ... Ils sont au final quatre garçons ; et ca m'étonnerait qu'ils aient fait un bébé. En tout cas, je n'en vois pas. Je décide de me concentrer malgré cela sur ces bêtes. Ca consiste à rester couché dans l'herbe, jumeler de temps en temps, observer les biches aussi, qui bientôt vont disparaître de ma vue en franchissant l'horizon. Un moment épuisant où je manque de m'endormir.
Les mouflons finalemet disparaissent de ma vue, et je peux entamer une approche. "Etonnant, ces merles qui ont quitté les buissons de la vallée pour voleter sur cette prairie …" que je me dis à mon for intérieur, qu'il est très fort, d'ailleurs. Ce sont des merles à plastron qui plastronnent juste pour moi ! Des grives religieuses ... Impossibles à photographier, elles sont une vingtaine. Et finalement vous aurez la moins mauvaise image.
Et je poursuis, décrivant une orbe sans trouver ces p... de mouftons. Oups, ils sont là-bas à 200 mètres, et par miracle ne m'ont pas repéré. Je me rends compte ainsi que ma vision se dégrade, et j'oublie la sale sensation que cela procure …
Ils disparasssent de ma vue, tout doucement. Et sur le chemin du retour, je les aurai à 50 mètres de moi, puis encore à 200 mètres, mais là ils me repèrent et décampent, sans affolement. Pour finir je marche sur un lièvre … que je ne parviens à mettre dans la boite qu'à 200 mètres quand il s'arrête. La lumière est mauvaise …