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Début octobre, départ avant l’aube pour notre ouverture. Il fait bien trop chaud et nous sommes bien trop habillés ! Les vaches sont encore dans les prés (mais nous évitent), la terre est desséchée, les étangs sont à sec, réduits à une petite flaque avec de la vase craquelée autour. Mais les faisans que nous avons bichonnés toute l’année sont au rendez-vous, et j’inaugure la saison avec une poule faisane.
Poule
Peu après, j’en tire une autre qui tombe, mais se ravive quand je vais la ramasser et file dans le bois ! Pas moyen de la retrouver et c’est rageant. Puis nous descendons dans les prés le long du grand lac pour la battue aux canards. J’en met un au carnier et constate que mes nouvelles cartouches acier haute performance de 76mm ont fait un gros trou dans le magret. Mais je ne voulais plus blesser, et là il n’y a rien a redire. Après le déjeuner nous attaquons le grand bois, Mini Martes est rabatteur, et à mi-chemin je me rends compte qu’il n’est plus là, donc le repars en arrière le chercher. Il est à quatre pattes comme un labrador dans un roncier, à la poursuite d’un pigeon ramier blessé par quelqu’un d’autre, et finit par l’attraper. Pas évident de le sortir de là, mais nous rattrapons les autres et rejoignons la manœuvre. Rien ne se présente mais à la fin, après le coup de sifflet, M. me demande : « Tu n’avais pas perdu un faisan ce matin au coin du bois ? Ma chienne l’a retrouvé ! » et il me temps l’oiseau fugitif du matin, qui était décédé dans le sous-bois à 50m. Je lui demande s’il a eu quelque chose. « J’ai tiré sur un pigeon mais je l’ai raté ».

"Ah ben non, tu ne l'as pas raté!"
Jolie boucle narrative en tout cas et beau travail d’équipe. Je décide de partir avant la passée vu que le coucher du soleil est encore tardif, qu’il y a plus de deux heures de route pour rentrer, et qu’il n’y pas d’eau dans les étangs. Pari gagné : ils arrivent collectivement à tirer 1 colvert pour 3h d’attente !