Ça change de mon plat pays! Je sens que je vais avoir les jambes qui tirent
Affût et approche goire000
Re: Affût et approche goire000
Rien que pour le paysage je suis déjà content d’être venu 
Ça change de mon plat pays! Je sens que je vais avoir les jambes qui tirent
Ça change de mon plat pays! Je sens que je vais avoir les jambes qui tirent
Re: Affût et approche goire000
Clap de fin pour ce magnifique voyage cynégétique…
Samedi 4h du matin, départ de la Belgique pour les Pyrénées orientales. 1000km plus loin, Nous arrivons au pied des montagnes. Il pleut et le brouillard est tombé. L’ascension dans cette ambiance brumeuse a quelque chose de mystique, une sorte de parcours initiatique. Nous découvrons quelques bribes du paysage montagnard et sommes accueillis par les vaches encore en estive.
16h nous arrivons sur la place du village. Nous y trouvons notre hôtel, un petit bâtiment typique de la région. A l’intérieur, le décor n’a pas dû changer depuis des décennies. Il y règne une ambiance chaleureuse et authentique. Ça y est nous y sommes!
Après avoir pris possession de la chambre, nous retrouvons mon guide afin de prendre l’apéro et faire le briefing du séjour. Nous faisons connaissance de N., un chasseur passionné natif du village. C’est lui qui me guidera durant ces deux jours. Le guidage n’est pas son métier, il fait cela par passion depuis dix ans uniquement pendant les deux semaines de brame. Je ne suis pas passé via une agence mais en direct par l’aca. Le territoire s’étend sur trois communes et fait plus de 20.000 hectares.
Après un bon repas composé de cèpes, nous montons nous coucher. J’ai vraiment du mal à trouver le sommeil…. Trop d’excitation!
2h du matin, je me réveille et sort sur le balcon. Le brouillard est tombé. Je découvre la silhouette des montagnes qui se dessine sous le ciel étoilé. Un raire résonne. Un second lui répond! Je n’en reviens pas, je suis figé par la beauté du moment. Je tente de retourner dormir mais c’est compliqué, j’ai hâte que le réveil sonne!
6h, on y est enfin! Un bon petit déjeuner et N. Passe me chercher en pick-up devant l’hôtel. 15min de voitures dans les chemins de montagne et nous arrivons sur notre zone de chasse. En trajet nous avons eu le plaisir d’observer une femelle de grand tétras.
Il faut encore nuit noire. Nous nous équipons et plongeons dans un petit sentier qui grimpe le long du flanc de la montagne. Le biotope est dans un premier temps assez fermé. Une chevrette se dérobe sur notre droite.
Au loin nous entendons les premiers raires, je frisonne! Nous progressons lentement en nous dirigeons vers ceux-ci. Le jour se lève, je découvre ces montagnes magnifiques. Le biotope alterne maintenant entre des zones fermées de pins et de grandes zones à la végétation basse. Les couleurs sont splendides, le paysage décline toutes les nuances du vert et du jaune, agrémenté de touches de rouge du sorbier des oiseleurs. Les montagnes découpent l’horizon de manière abrupte. Les sommets ont reçu cette nuit leur première neige.
Plus nous avançons plus les raires se font forts. Nous nous arrêtons régulièrement pour jumeler.
Soudain une éructation nous fait sursauter par sa proximité. Derrière un petit pin situé le long du chemin à moins de 10 mètres de nous, j’aperçois des bois. Trop proche le cerf nous a aussi repéré. Surpris, au-dessus du sentier vers la pente. Il s’arrête, nous regarde et disparaît dans la végétation. Première rencontre avec un cerf des Pyrénées, je suis littéralement scotché.
Nous continuons notre progression et arrivons en bordure d’une zone a la végétation basse. Nous nous postons au bord des pins. Ça brame de partout! Incroyable! Nous dénombrons quatres cerfs qui se disputent la zone. Un premier est au-dessus de nous à une cinquantaine de mètres, un autre se situe tout en haut à 250 mètre, un troisième est en-dessous dans les pins, le dernier, un six cors est devant nous à droite. Ce dernier cerf est accompagné d’une biche et d’un faon. Devant nous, à 200m au bord du chemin se trouve aussi une biche et son faon. Ça fait beaucoup de monde!
Il ne s’agit pas de très grands cerfs. N. me le confirme.
Nous décidons d’attendre ici. De toute façon, il nous est impossible de traverser cette zone sans qu’un animal ne donne l’alerte général.
Je profite du concert que m’offre ces cerfs!
Soudain, un raire plus fort se fait entendre devant nous, derrière la ligne de crête. Celui-ci se rapproche. Un cerf presque noir apparaît. Il secoue ses bois dans tous les sens et semble vouloir en découdre avec le six cors accompagné de la biche et de son faon. Le plus petit cerf s’enfuit, la biche et son faon aussi.
Le cerf s’approprie le territoire, il tourne et brame fortement. Il est a 340m en-dessous (donc à droite) et devant nous. Ses bois sont plus massifs mais nous n’arrivons pas encore à le juger exactement.
Les 2 biches le long du chemin ont passées la ligne de crête. Nous décidons donc d’avancer à 4 pattes sur le chemin afin de gagner du terrain sur le cerf. Arrivé à sa hauteur nous nous aplatissons dans les genêts et l’observons. Il est impressionnant! Un dix cors. Le guide est presque certain qu’il s’agit de celui qui nous a démarré dans les pieds peu avant.
Je me positionne sur le sac afin de tenter de le mettre dans la lunette mais il se déplace sans arrêt. Il ne cesse de disparaître et de réapparaître derrière les touffes de sorbier. Il avance vers la position où nous étions auparavant car un autre cerf brame dans cette direction. Nous rebroussons chemin, toujours à 4 pattes et nous nous positionnons. Je suis couché, la carabine appuyée sur mon sac.
Le cerf réapparaît mais ma vision est gênée par des genêts situés juste devant nous. Je me déplace et me repositionne. Le guide m’autorise à le tirer si je le désire. Je suis en totale hésitation, je n’ai que très peu d’expertise sur les cervidés et cela ne fait qu’une heure que nous chassons… mais l’action est sublime! Je demande conseil à n. qui me répond « c’est un beau cerf représentatif, mais maintenant c’est toi le patron, c’est à toi de décider »!
A ce moment le cerf se couche. Au télémètre il est à 207m. Je règle la tourelle balistique et reprend la visée. N. Siffle deux fois, le cerf se lève et nous toise, Il est de face. Il avance. De nouveau il est masqué par la cime de sorbiers situés à une trentaine de mètres. Je me déplace de deux mètres sur la droite afin de trouver une percée. Je me repositionne. Le cerf est toujours de face.
Il se retourne, brame et nous regarde, l’instant est extraordinaire. J’ai la poitrine qui va exploser tellement mon cœur bat!
La décision est prise, l’action est trop belle, je dois prendre ma chance. J’actionne le stetcher et prends ma respiration. Le cerf nous fixe.
La déflagration retentit dans toute la vallée. L’écho me donne l’impression d’avoir tiré cinq fois. Au coup de feu, le cerf bondit en faisant le gros dos. Il se lance dans une course effrénée mais s’écroule trente mètres plus loin.
Je m’effondre, tremble, souffle… je tourne la tête et voit le visage de N. grand sourire. Il me tend la main et me félicite. Je reprends mes esprits mais j’ai vraiment du mal à réaliser!
N. se lève et reprend ses affaires. Je lui demande s’il ne faut pas attendre 15 min. Il rit et me rétorque que nous mettrons de toute façon plus de 20 min pour arriver jusque là. Effectivement vu comme ça…
La pente est très raide et l’accès peu aisé.
Après quelques efforts, je découvre ce magnifique animal, couché dans un tapis de rhododendrons. Je me baisse et le caresse, l’émotion est indescriptible. Je tourne la tête à 360 degrés et me dit à cet instant que je suis dans le plus bel endroit du monde!
Le cerf est très beau. Un 10 irréguliers.
Il est 9h, Je pense l’action terminée mais j’apprendrais à mes dépends qu’en montagne l’action commence surtout après le tir!
Les vautours sont déjà au-dessus de nous. Nous déplaçons le cerf sous un bosquet de pins afin de le masquer. Nous emportons la tête et retournons jusqu’à la voiture. La montée est abominable, il s’agit presque d’escalade tellement la pente est raide!
Nous retournons au village chercher deux amis de N. afin de nous donner un coup de main car la tâche va être rude. Nous revenons par un sentier situé dans le bas de la pente. Nous entamons la montée. Arrivé au cerf, je suis rincé. Nous l’attachons à une corde et le tirons dans la pente, il glisse telle une luge sur les genêts. Nous lui faisons traverser la rivière qui se trouve dans le bas du vallon mais impossible de le ramener au chemin, la pente est trop raide. Nous le tirons a l’aide du 4x4. Une fois vidé, il est chargé dans le pickup.
Il est 12h40, nous retournons au village pour une bonne bière bien méritée!!!
Le week-end n’est pas terminé…
Samedi 4h du matin, départ de la Belgique pour les Pyrénées orientales. 1000km plus loin, Nous arrivons au pied des montagnes. Il pleut et le brouillard est tombé. L’ascension dans cette ambiance brumeuse a quelque chose de mystique, une sorte de parcours initiatique. Nous découvrons quelques bribes du paysage montagnard et sommes accueillis par les vaches encore en estive.
16h nous arrivons sur la place du village. Nous y trouvons notre hôtel, un petit bâtiment typique de la région. A l’intérieur, le décor n’a pas dû changer depuis des décennies. Il y règne une ambiance chaleureuse et authentique. Ça y est nous y sommes!
Après avoir pris possession de la chambre, nous retrouvons mon guide afin de prendre l’apéro et faire le briefing du séjour. Nous faisons connaissance de N., un chasseur passionné natif du village. C’est lui qui me guidera durant ces deux jours. Le guidage n’est pas son métier, il fait cela par passion depuis dix ans uniquement pendant les deux semaines de brame. Je ne suis pas passé via une agence mais en direct par l’aca. Le territoire s’étend sur trois communes et fait plus de 20.000 hectares.
Après un bon repas composé de cèpes, nous montons nous coucher. J’ai vraiment du mal à trouver le sommeil…. Trop d’excitation!
2h du matin, je me réveille et sort sur le balcon. Le brouillard est tombé. Je découvre la silhouette des montagnes qui se dessine sous le ciel étoilé. Un raire résonne. Un second lui répond! Je n’en reviens pas, je suis figé par la beauté du moment. Je tente de retourner dormir mais c’est compliqué, j’ai hâte que le réveil sonne!
6h, on y est enfin! Un bon petit déjeuner et N. Passe me chercher en pick-up devant l’hôtel. 15min de voitures dans les chemins de montagne et nous arrivons sur notre zone de chasse. En trajet nous avons eu le plaisir d’observer une femelle de grand tétras.
Il faut encore nuit noire. Nous nous équipons et plongeons dans un petit sentier qui grimpe le long du flanc de la montagne. Le biotope est dans un premier temps assez fermé. Une chevrette se dérobe sur notre droite.
Au loin nous entendons les premiers raires, je frisonne! Nous progressons lentement en nous dirigeons vers ceux-ci. Le jour se lève, je découvre ces montagnes magnifiques. Le biotope alterne maintenant entre des zones fermées de pins et de grandes zones à la végétation basse. Les couleurs sont splendides, le paysage décline toutes les nuances du vert et du jaune, agrémenté de touches de rouge du sorbier des oiseleurs. Les montagnes découpent l’horizon de manière abrupte. Les sommets ont reçu cette nuit leur première neige.
Plus nous avançons plus les raires se font forts. Nous nous arrêtons régulièrement pour jumeler.
Soudain une éructation nous fait sursauter par sa proximité. Derrière un petit pin situé le long du chemin à moins de 10 mètres de nous, j’aperçois des bois. Trop proche le cerf nous a aussi repéré. Surpris, au-dessus du sentier vers la pente. Il s’arrête, nous regarde et disparaît dans la végétation. Première rencontre avec un cerf des Pyrénées, je suis littéralement scotché.
Nous continuons notre progression et arrivons en bordure d’une zone a la végétation basse. Nous nous postons au bord des pins. Ça brame de partout! Incroyable! Nous dénombrons quatres cerfs qui se disputent la zone. Un premier est au-dessus de nous à une cinquantaine de mètres, un autre se situe tout en haut à 250 mètre, un troisième est en-dessous dans les pins, le dernier, un six cors est devant nous à droite. Ce dernier cerf est accompagné d’une biche et d’un faon. Devant nous, à 200m au bord du chemin se trouve aussi une biche et son faon. Ça fait beaucoup de monde!
Il ne s’agit pas de très grands cerfs. N. me le confirme.
Nous décidons d’attendre ici. De toute façon, il nous est impossible de traverser cette zone sans qu’un animal ne donne l’alerte général.
Je profite du concert que m’offre ces cerfs!
Soudain, un raire plus fort se fait entendre devant nous, derrière la ligne de crête. Celui-ci se rapproche. Un cerf presque noir apparaît. Il secoue ses bois dans tous les sens et semble vouloir en découdre avec le six cors accompagné de la biche et de son faon. Le plus petit cerf s’enfuit, la biche et son faon aussi.
Le cerf s’approprie le territoire, il tourne et brame fortement. Il est a 340m en-dessous (donc à droite) et devant nous. Ses bois sont plus massifs mais nous n’arrivons pas encore à le juger exactement.
Les 2 biches le long du chemin ont passées la ligne de crête. Nous décidons donc d’avancer à 4 pattes sur le chemin afin de gagner du terrain sur le cerf. Arrivé à sa hauteur nous nous aplatissons dans les genêts et l’observons. Il est impressionnant! Un dix cors. Le guide est presque certain qu’il s’agit de celui qui nous a démarré dans les pieds peu avant.
Je me positionne sur le sac afin de tenter de le mettre dans la lunette mais il se déplace sans arrêt. Il ne cesse de disparaître et de réapparaître derrière les touffes de sorbier. Il avance vers la position où nous étions auparavant car un autre cerf brame dans cette direction. Nous rebroussons chemin, toujours à 4 pattes et nous nous positionnons. Je suis couché, la carabine appuyée sur mon sac.
Le cerf réapparaît mais ma vision est gênée par des genêts situés juste devant nous. Je me déplace et me repositionne. Le guide m’autorise à le tirer si je le désire. Je suis en totale hésitation, je n’ai que très peu d’expertise sur les cervidés et cela ne fait qu’une heure que nous chassons… mais l’action est sublime! Je demande conseil à n. qui me répond « c’est un beau cerf représentatif, mais maintenant c’est toi le patron, c’est à toi de décider »!
A ce moment le cerf se couche. Au télémètre il est à 207m. Je règle la tourelle balistique et reprend la visée. N. Siffle deux fois, le cerf se lève et nous toise, Il est de face. Il avance. De nouveau il est masqué par la cime de sorbiers situés à une trentaine de mètres. Je me déplace de deux mètres sur la droite afin de trouver une percée. Je me repositionne. Le cerf est toujours de face.
Il se retourne, brame et nous regarde, l’instant est extraordinaire. J’ai la poitrine qui va exploser tellement mon cœur bat!
La décision est prise, l’action est trop belle, je dois prendre ma chance. J’actionne le stetcher et prends ma respiration. Le cerf nous fixe.
La déflagration retentit dans toute la vallée. L’écho me donne l’impression d’avoir tiré cinq fois. Au coup de feu, le cerf bondit en faisant le gros dos. Il se lance dans une course effrénée mais s’écroule trente mètres plus loin.
Je m’effondre, tremble, souffle… je tourne la tête et voit le visage de N. grand sourire. Il me tend la main et me félicite. Je reprends mes esprits mais j’ai vraiment du mal à réaliser!
N. se lève et reprend ses affaires. Je lui demande s’il ne faut pas attendre 15 min. Il rit et me rétorque que nous mettrons de toute façon plus de 20 min pour arriver jusque là. Effectivement vu comme ça…
La pente est très raide et l’accès peu aisé.
Après quelques efforts, je découvre ce magnifique animal, couché dans un tapis de rhododendrons. Je me baisse et le caresse, l’émotion est indescriptible. Je tourne la tête à 360 degrés et me dit à cet instant que je suis dans le plus bel endroit du monde!
Le cerf est très beau. Un 10 irréguliers.
Il est 9h, Je pense l’action terminée mais j’apprendrais à mes dépends qu’en montagne l’action commence surtout après le tir!
Les vautours sont déjà au-dessus de nous. Nous déplaçons le cerf sous un bosquet de pins afin de le masquer. Nous emportons la tête et retournons jusqu’à la voiture. La montée est abominable, il s’agit presque d’escalade tellement la pente est raide!
Nous retournons au village chercher deux amis de N. afin de nous donner un coup de main car la tâche va être rude. Nous revenons par un sentier situé dans le bas de la pente. Nous entamons la montée. Arrivé au cerf, je suis rincé. Nous l’attachons à une corde et le tirons dans la pente, il glisse telle une luge sur les genêts. Nous lui faisons traverser la rivière qui se trouve dans le bas du vallon mais impossible de le ramener au chemin, la pente est trop raide. Nous le tirons a l’aide du 4x4. Une fois vidé, il est chargé dans le pickup.
Il est 12h40, nous retournons au village pour une bonne bière bien méritée!!!
Le week-end n’est pas terminé…
Modifié en dernier par goire000 le jeu. 29 sept. 2022 17:37, modifié 1 fois.
Re: Affût et approche goire000
En effet, la veille au soir, N. m’informe que si je le désire il est possible de compléter le séjour par le tir d’un daguet ou d’une biche.
Après un bon repas et une bonne sieste départ à 17h pour la chasse du soir. Ma compagne qui est enceinte nous accompagne. Il est donc décidé de faire un affût facile le long des Prés dans le fond de la vallée.
Nous observerons 5 chevreuils dont 2 beaux brocards qui se chamaillerons. Nous entendons quelques raires discrets mais 2h plus tard, rien n’a bougé. Nous décidons de pirscher la lisière afin de voir si les animaux ne sont pas sortis plus loin.
Des craquements se font entendre au-dessus de nous, c’est en train de descendre. Un petit daguet nous passe à une dizaine de mètres et sort sur le gagnage. Il est rejoint rapidement par une biche. N. me demande si je désire prélever un de ces animaux mais je décline. Nous retournons dans le noir vers la voiture.
Après un bon repas et une bonne sieste départ à 17h pour la chasse du soir. Ma compagne qui est enceinte nous accompagne. Il est donc décidé de faire un affût facile le long des Prés dans le fond de la vallée.
Nous observerons 5 chevreuils dont 2 beaux brocards qui se chamaillerons. Nous entendons quelques raires discrets mais 2h plus tard, rien n’a bougé. Nous décidons de pirscher la lisière afin de voir si les animaux ne sont pas sortis plus loin.
Des craquements se font entendre au-dessus de nous, c’est en train de descendre. Un petit daguet nous passe à une dizaine de mètres et sort sur le gagnage. Il est rejoint rapidement par une biche. N. me demande si je désire prélever un de ces animaux mais je décline. Nous retournons dans le noir vers la voiture.
-
ch'timini
- Messages : 305
- Enregistré le : mer. 8 mars 2017 16:31
- Localisation : en haut à gauche
- Âge : 41
Re: Affût et approche goire000
Félicitations pour ton cerf, et joli récit 
Re: Affût et approche goire000
Deuxième et dernier jours, le réveil sonne à 6h. Je pensais avoir plus facile de dormir mais que nenni! Toute la nuit je me suis remémoré cette magnifique chasse. Par deux fois j’ai rejoint le balcon pour écouter bramer.
Après le traditionnel déjeuner de 6h30 du matin seul dans la salle à manger, N. passe me prendre devant l’hôtel.
Objectif de cette sortie : un daguet.
Ce matin il fait frisquet, le thermomètre annonce 1 degrés. Nous nous dirigeons vers une troisième zone du territoire, de l’autre côté de la vallée. Nous quittons la route et empruntons un chemin forestier qui monte dans la montagne. Le pickup est garé sur le sentier, nous nous équipons et continuons la montée à pied.
Nous arrivons sur un replat où se trouve une étendue herbeuse. Nous patientons 10 minutes. Il fait encore très sombre, un léger brouillard flotte. Chaque minute, au grès de la brise matinale, la brume évolue et nous laisse découvrir un paysage différent. Un bosquet émerge, puis un autre, c’est ensuite une montagne qui se dessine devant nous. Celle-ci est entièrement couverte de conifères. Malheureusement aucun cervidé n’apparaît.
Des raires par contre se font entendre dans les hauteurs.
Nous empruntons une bande herbeuse qui longe le flanc de la montagne, ça monte mais légèrement. Nous partons dans le sens opposé des cervidés entendus. Nous parcourons plusieurs centaines de mètres, mais rien, pas âme qui vive si ce n’est quelques belles Aubrac.
N. est déçu, il se tourne vers moi et me dit : « s’ils ne sont pas en bas, on va aller les chercher en haut »! Sur ce, il opère une rotation à 90 degrés, et attaque la montagne de face au milieu des pins. Ça me plait mais je sens que ça va piquer!
On monte, on monte, on monte, encore, encore et encore… j’ouvre tout ce qui peut être ouvert, le manteau, le pull… j’ai l’impression que ça ne s’arrête pas. Il doit faire 2 degrés mais je meure de chaud.
Nous obliquons, et entreprenons l’approche à proprement parler. Nous nous redirigeons maintenant vers les raires qui paraissent loin. Nous évoluons dans une forêt naturelle de pins. Le sol est jonché d’arbres mort. Il est par contre recouvert d’un tapis herbeux, qui est un vrai régal pour l’approche.
Le milieu assez fermé est de temps en temps entrecoupé de pierriers ou de clairières qui créent une série d’ouvertures vers le paysage. C’est splendide, la vue est époustouflante!
A 60 mètres au-dessus de nous, du mouvement! Nous nous figeons. Un isard nous fixe. C’est la première fois que j’ai l’occasion d’en observer. Il se met en mouvement et est suivi par deux de ses congénères. Ils sont encore en pelage estival, magnifique!
Nous continuons de nous rapprocher des raires. Ceux-ci sont maintenant très proches. Nous distinguons les cris de deux cerfs. N. se fige. Nous ne pouvons plus avancer. Nous nous couchons. Par moment nous entrapercevons des taches rousses qui se meuvent entre les pins. Ils sont à cinquante mètres devant nous, mais ils avancent aussi.
Une légère brise me caresse l’arrière du coup. Damned, Il ne faut pas 10 secondes pour que tout ce petit monde détale. Il va falloir tout recommencer. Heureusement, nous pouvons compter sur les raires puissants des cerfs pour nous guider.
Nous approchons d’un petit ressaut. De l’autre cotés, le terrain forme un cirque. Trois cerfs se disputent les bichent qui se trouvent au milieu. Chacun tente de bramer plus fort que son voisin! Ils se déplacent beaucoup, nous entendons du bois claquer, des pierres rouler! Nous ne les voyons pas encore car la zone est fortement boisée. Nous pénétrons dans cet antre en avançant prudemment.
Une première biche et son faon son aperçus devant nous, ensuite une autre à notre droite. Derrière nous à gauche du bruit, une biche, un daguet et le faon descendent. Les cerfs continuent de bramer de plus belle mais nous nous rendons compte que nous sommes au milieu des trois! Nous nous trouvons littéralement englobés au milieu de la harde. Nous nous plaquons chacun contre un arbre afin d’être le plus discret possible.
Sans crier gare, un craquement sur la droite nous fait bondir intérieurement, mais il ne faut pas bouger. Je tourne les yeux et aperçois un cerf nous venir droit dessus. Il est à 9 mètres, et ses bois se sont pris dans un arbres mort sous lequel il tente de passer en trottant. Cela le stop net. En même temps il nous voit, se bloque et nous toise. Face à face mémorable. Je n’en mène pas large, grosse grosse montée d’adrénaline. Il bifurque et passe Juste devant nous. Il s’arrête et brame, tous les poils de mon corps s’hérissent, quel moment magique.
Nous apercevons furtivement deux daguets dans le groupe de cervidés mais impossible de les identifier correctement. Après quelques dizaines de minutes, tout ce petit monde s’éloigne, il est 11h, nous décidons de retourner vers le pickup. Quelle sortie mémorable!
Nous rentrons et N. a su se libérer pour manger avec nous. Bien sur nous discutons chasse. Quel plaisir de découvrir les traditions cynégétiques de cette région!
Après le traditionnel déjeuner de 6h30 du matin seul dans la salle à manger, N. passe me prendre devant l’hôtel.
Objectif de cette sortie : un daguet.
Ce matin il fait frisquet, le thermomètre annonce 1 degrés. Nous nous dirigeons vers une troisième zone du territoire, de l’autre côté de la vallée. Nous quittons la route et empruntons un chemin forestier qui monte dans la montagne. Le pickup est garé sur le sentier, nous nous équipons et continuons la montée à pied.
Nous arrivons sur un replat où se trouve une étendue herbeuse. Nous patientons 10 minutes. Il fait encore très sombre, un léger brouillard flotte. Chaque minute, au grès de la brise matinale, la brume évolue et nous laisse découvrir un paysage différent. Un bosquet émerge, puis un autre, c’est ensuite une montagne qui se dessine devant nous. Celle-ci est entièrement couverte de conifères. Malheureusement aucun cervidé n’apparaît.
Des raires par contre se font entendre dans les hauteurs.
Nous empruntons une bande herbeuse qui longe le flanc de la montagne, ça monte mais légèrement. Nous partons dans le sens opposé des cervidés entendus. Nous parcourons plusieurs centaines de mètres, mais rien, pas âme qui vive si ce n’est quelques belles Aubrac.
N. est déçu, il se tourne vers moi et me dit : « s’ils ne sont pas en bas, on va aller les chercher en haut »! Sur ce, il opère une rotation à 90 degrés, et attaque la montagne de face au milieu des pins. Ça me plait mais je sens que ça va piquer!
On monte, on monte, on monte, encore, encore et encore… j’ouvre tout ce qui peut être ouvert, le manteau, le pull… j’ai l’impression que ça ne s’arrête pas. Il doit faire 2 degrés mais je meure de chaud.
Nous obliquons, et entreprenons l’approche à proprement parler. Nous nous redirigeons maintenant vers les raires qui paraissent loin. Nous évoluons dans une forêt naturelle de pins. Le sol est jonché d’arbres mort. Il est par contre recouvert d’un tapis herbeux, qui est un vrai régal pour l’approche.
Le milieu assez fermé est de temps en temps entrecoupé de pierriers ou de clairières qui créent une série d’ouvertures vers le paysage. C’est splendide, la vue est époustouflante!
A 60 mètres au-dessus de nous, du mouvement! Nous nous figeons. Un isard nous fixe. C’est la première fois que j’ai l’occasion d’en observer. Il se met en mouvement et est suivi par deux de ses congénères. Ils sont encore en pelage estival, magnifique!
Nous continuons de nous rapprocher des raires. Ceux-ci sont maintenant très proches. Nous distinguons les cris de deux cerfs. N. se fige. Nous ne pouvons plus avancer. Nous nous couchons. Par moment nous entrapercevons des taches rousses qui se meuvent entre les pins. Ils sont à cinquante mètres devant nous, mais ils avancent aussi.
Une légère brise me caresse l’arrière du coup. Damned, Il ne faut pas 10 secondes pour que tout ce petit monde détale. Il va falloir tout recommencer. Heureusement, nous pouvons compter sur les raires puissants des cerfs pour nous guider.
Nous approchons d’un petit ressaut. De l’autre cotés, le terrain forme un cirque. Trois cerfs se disputent les bichent qui se trouvent au milieu. Chacun tente de bramer plus fort que son voisin! Ils se déplacent beaucoup, nous entendons du bois claquer, des pierres rouler! Nous ne les voyons pas encore car la zone est fortement boisée. Nous pénétrons dans cet antre en avançant prudemment.
Une première biche et son faon son aperçus devant nous, ensuite une autre à notre droite. Derrière nous à gauche du bruit, une biche, un daguet et le faon descendent. Les cerfs continuent de bramer de plus belle mais nous nous rendons compte que nous sommes au milieu des trois! Nous nous trouvons littéralement englobés au milieu de la harde. Nous nous plaquons chacun contre un arbre afin d’être le plus discret possible.
Sans crier gare, un craquement sur la droite nous fait bondir intérieurement, mais il ne faut pas bouger. Je tourne les yeux et aperçois un cerf nous venir droit dessus. Il est à 9 mètres, et ses bois se sont pris dans un arbres mort sous lequel il tente de passer en trottant. Cela le stop net. En même temps il nous voit, se bloque et nous toise. Face à face mémorable. Je n’en mène pas large, grosse grosse montée d’adrénaline. Il bifurque et passe Juste devant nous. Il s’arrête et brame, tous les poils de mon corps s’hérissent, quel moment magique.
Nous apercevons furtivement deux daguets dans le groupe de cervidés mais impossible de les identifier correctement. Après quelques dizaines de minutes, tout ce petit monde s’éloigne, il est 11h, nous décidons de retourner vers le pickup. Quelle sortie mémorable!
Nous rentrons et N. a su se libérer pour manger avec nous. Bien sur nous discutons chasse. Quel plaisir de découvrir les traditions cynégétiques de cette région!
-
Jeandela
- Messages : 361
- Enregistré le : lun. 18 nov. 2019 22:00
- Localisation : Brésil et Sud-Ouest
- Âge : 54
Re: Affût et approche goire000
Merci pour le récit et les photos.
Belle chasse !
Belle chasse !
"On a deux vies, et la deuxième commence le jour où l'on se rend compte qu'on n'en a qu'une." Confucius
Re: Affût et approche goire000
C'est la chasse, ce sera pour une prochaine fois. Bravo pour tous ces efforts physiques.
-
houlotte51
- Messages : 888
- Enregistré le : jeu. 16 mars 2017 09:08
- Localisation : Marne, Epernay
- Âge : 71
Re: Affût et approche goire000
Tu ravives mes rêves passés. J'ai loupé le créneau dans ma vie pour le réaliser. Aujourd'hui je ne me sens plus les jambes pour affronter les Pyrénées. Dix cors seulement certes mais un très beau trophée par la masse, l'envergure et la couleur. Félicitations et merci pour ce beau récit.
Re: Affût et approche goire000
Après une bonne sieste réparatrice, nous démarrons de l’hôtel à 17h. Objectif de la sortie : daguet, biche ou faon. N. me propose de faire un tour en pickup des vallées du territoire que nous n’avons pas chassées dans le but d’observer des animaux et si possible des mouflons.
Nous roulons et marquons de nombreuses poses pour jumeler. Nous verrons plus d’une trentaine de cervidés sur notre promenade dont deux cerfs. L’un est une tête bizarde, d’un côté trois andouillers poussent directement depuis le pivot.
Nous ne chasserons pas ces animaux car ils ont été repérés depuis le 4x4.
Nous traversons ensuite la vallée pour atteindre les montagnes d’en face. Le 4x4 est garé, nous sortons et attaquons l’approche.
A quelques centaines de mètres en-dessous de nous, se trouve une série d’étendues herbeuses, qui forment un lieu de gagnage très apprécié des cervidés.
L’idée est donc de suivre cette limite entre forêt et prairie mais quelques centaines de mètres plus haut afin d’éventuellement recouper la trajectoire des animaux qui descendent au gagnage.
Nous traversons une forêt de pins à flanc de colline. Mon regard est attiré par une tache rousse au milieu des troncs. Je me fige et émets un léger sifflement pour avertir N. Nous jumelons. Le temps de l’avertir et j’ai perdu mon point de repères. N. ne vois rien. Je recule de quelques pas et observe à nouveau. Je distingue une biche. De son côté N. m’avertit qu’il perçoit aussi quelque chose. Nous ne bougeons plus et attendons.
Un deuxième cervidé apparaît, ensuite un troisième puis un quatrième… Un raire retentit. J’aperçois une tête de cerf. Une harde complète est en fait au-dessus de nous.
Nous sortons du chemin afin de nous décaler légèrement et de nous cacher chacun derrière le tronc d’un arbre. L’attente commence… Plus le temps passe plus nous remarquons que le nombre d’animaux est important.
Soudain, une biche se lance et trotte dans notre direction en empruntant la coulée principale. C’est le signal ! Les autres cervidés lui emboîtent le pas. Ils sortent de partout, ce n’est pas une harde, mais une horde de cervidé qui nous vient droit dessus. Je compte plus de 25 bêtes et il y en a encore qui descendent.
Vue depuis l’endroit où nous sommes. On voit la coulée sur la photo.
La biche de tête s’arrête face à moi juste avant le chemin, nous sommes à 6m de distance. Elle nous regarde, je n’ose même plus cligner des yeux. Elle se décide à traverser, mais la seconde biche n’est pas confiante, elle nous a repéré aussi et ça ne lui va pas. Elle rebrousse chemin, emmenant tout le monde avec elle. Je profite de la débandade pour prendre ma carabine, la poser contre le tronc du pin et épauler.
Tout le monde s’arrête et nous regarde. Je ne bouge plus d’un poil. Deux biches accompagnées de leur faon ont marqué un arrêt et sont dans ma ligne de visée. N. me lance, « si tu veux tirer un animal, c’est maintenant! ». En effet, la nuit approche et la lumière décroît fortement.
Le premier faon est contre sa mère, le second est derrière un arbre. Ce dernier avance, je prends ma visée, mais il se couche! La biche le rejoint, sa tête est maintenant derrière un arbre. Cela me permet de décaler la carabine de l’autre côté du tronc et d’avoir la vue sur cette autre zone. Plus haut, une biche seule se détache. J’ai l’autorisation de tirer.
Le bruit assourdissant de la 7rm déchire le calme paisible de la forêt. N. me dit ne rien avoir vu tombé. Je doute… l’action finale a été très rapide!
J’ai fixé le point précis de mon tir, je monte donc droit dessus. La biche est là, foudroyée par une balle pleine épaule. Le stress retombe, je suis aux anges.
Nous roulons et marquons de nombreuses poses pour jumeler. Nous verrons plus d’une trentaine de cervidés sur notre promenade dont deux cerfs. L’un est une tête bizarde, d’un côté trois andouillers poussent directement depuis le pivot.
Nous ne chasserons pas ces animaux car ils ont été repérés depuis le 4x4.
Nous traversons ensuite la vallée pour atteindre les montagnes d’en face. Le 4x4 est garé, nous sortons et attaquons l’approche.
A quelques centaines de mètres en-dessous de nous, se trouve une série d’étendues herbeuses, qui forment un lieu de gagnage très apprécié des cervidés.
L’idée est donc de suivre cette limite entre forêt et prairie mais quelques centaines de mètres plus haut afin d’éventuellement recouper la trajectoire des animaux qui descendent au gagnage.
Nous traversons une forêt de pins à flanc de colline. Mon regard est attiré par une tache rousse au milieu des troncs. Je me fige et émets un léger sifflement pour avertir N. Nous jumelons. Le temps de l’avertir et j’ai perdu mon point de repères. N. ne vois rien. Je recule de quelques pas et observe à nouveau. Je distingue une biche. De son côté N. m’avertit qu’il perçoit aussi quelque chose. Nous ne bougeons plus et attendons.
Un deuxième cervidé apparaît, ensuite un troisième puis un quatrième… Un raire retentit. J’aperçois une tête de cerf. Une harde complète est en fait au-dessus de nous.
Nous sortons du chemin afin de nous décaler légèrement et de nous cacher chacun derrière le tronc d’un arbre. L’attente commence… Plus le temps passe plus nous remarquons que le nombre d’animaux est important.
Soudain, une biche se lance et trotte dans notre direction en empruntant la coulée principale. C’est le signal ! Les autres cervidés lui emboîtent le pas. Ils sortent de partout, ce n’est pas une harde, mais une horde de cervidé qui nous vient droit dessus. Je compte plus de 25 bêtes et il y en a encore qui descendent.
Vue depuis l’endroit où nous sommes. On voit la coulée sur la photo.
La biche de tête s’arrête face à moi juste avant le chemin, nous sommes à 6m de distance. Elle nous regarde, je n’ose même plus cligner des yeux. Elle se décide à traverser, mais la seconde biche n’est pas confiante, elle nous a repéré aussi et ça ne lui va pas. Elle rebrousse chemin, emmenant tout le monde avec elle. Je profite de la débandade pour prendre ma carabine, la poser contre le tronc du pin et épauler.
Tout le monde s’arrête et nous regarde. Je ne bouge plus d’un poil. Deux biches accompagnées de leur faon ont marqué un arrêt et sont dans ma ligne de visée. N. me lance, « si tu veux tirer un animal, c’est maintenant! ». En effet, la nuit approche et la lumière décroît fortement.
Le premier faon est contre sa mère, le second est derrière un arbre. Ce dernier avance, je prends ma visée, mais il se couche! La biche le rejoint, sa tête est maintenant derrière un arbre. Cela me permet de décaler la carabine de l’autre côté du tronc et d’avoir la vue sur cette autre zone. Plus haut, une biche seule se détache. J’ai l’autorisation de tirer.
Le bruit assourdissant de la 7rm déchire le calme paisible de la forêt. N. me dit ne rien avoir vu tombé. Je doute… l’action finale a été très rapide!
J’ai fixé le point précis de mon tir, je monte donc droit dessus. La biche est là, foudroyée par une balle pleine épaule. Le stress retombe, je suis aux anges.
Re: Affût et approche goire000
Un vrais livre, merci a toi 
Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.