Et non le contraire.
belle fumée
J'aurais aimé pour la cohérence trouver de la poudre et des balles d'époque. Mais les munitions d'alors sont très aléatoires. Et étant moi-même fort récent comparé au révolver, j'ai opté pour des balles neuves ogivales. Diamètre 9.10 mm. Des étuis, des amorces, un outil manuel de rechargement à frapper.
Manque encore la poudre ! Fier comme un bar-tabac, je passe chez mon armurier préféré, qui m'avoue ne pas avoir le droit d'en détenir, faute de blockhaus. Damned, mais on en vendait dans les drogueries-quicailleries dans les années cinquante ! Je me rappelle qu'avec mon pépé quand nous faisions exploser les tronches, ces chênes têtards très difficiles à fendre pour les rendre aptes à leur ultime service comme bois de chauffage. J'adorais, on se cachait, ça fumait … Et baoum !!
10 g de plomb, 0.48 g de poudre
Comme on n'a pas su la dématérialiser encore, seuls des transporteurs agréés vous livrent 30 euros de poudre noire pour 40 euros de frais de transport. Putaingggg ! Un jeune ami me dit en avoir de la vieille. J'eus bien sûr préféré qu'un vieil ami en eût de la toute récente, mais on ne peut pas tout avoir.
Rien que son contenant est une merveille : une fiole en métal peint, bouché en liège. Mais il est si craquant, ce mini bidon, que je devrai lui rendre. La poudre est juste noire et granulée.
Nous avons tous les ingrédients, reculer n'est plus possible. Je mets noir sur blanc mes dernières volontés, je relis le dernier combat de quelques héros courageuxdont je pourrais m'inspirer. Quelques recettes de chargement ont retenu toute mon attention, notamment celles d'un Crusoë : en gros une demie longueur de pistolet de poudre noire, puis du plomb et des clous jusqu'à la gueule. Ca ferait de la dépense quand même ... je me limite à 0,46-0,50 g de PN et une balle.
Je tire le premier, car même sous la menace, Quentin préfère me laisser l'honneur de commencer. Historiquement, ce sont des armes presque aussi dangereuses pour le tireur que pour la cible … Puis c'est son tour. Nous fêtons notre survie sous les hourras des chiens de la voisine, puis autour d'un café.
Bilan social : pas de blessé, juste des chiens qui aboient. Les planches de 15 mm en résineux sont traversés à 5 mètres.
Bilan technique des essais, limites : Le composteur est mieux aéré. En plus de sortir les chiens de leur apathie, le tir – à condition qu'il soit en été- semble de nature à éloigner durablement les insectes. Les conditions expérimentales n'ont pas permis cependant de le démontrer. Si on peut percer des planches de 15 millimètres, l'outil ne permet pas de couper suffisamment de bois pour l'hiver sous notre climat, même avec la balle arrivant bien de travers. La vitesse doit se situer vers 150 ms avec .48 g de PN. Le protocole des essais n'avait pas prévu le recours au chronomètre pourtant disponible. Une question de budget probablement.
Bilan économique, chaque tir est revenu à 250 euros. Les bénéfices que l'on peut tirer de la possession de cet objet sont suffisamment immenses pour qu'on ne s'en inquiète pas.
https://youtu.be/fIEvZepNHxY
Les Ets W&H souhaitent développer pour la chasse cet armement révolutionnaire, là où c'est autorisé. Nous recherchons un chasseur de buffle au revolver pour être notre testeur et notre ambassadeur.