Mon dernier fusil de plaine.

Les photos de vos armes préférées, qu'elles soient à feu ou blanches, mais de chasse. Uniquement le matériel légalement détenu.
Géronimo
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Re: Mon dernier fusil de plaine.

Message par Géronimo »

laurent du 13 a écrit : mer. 24 janv. 2018 18:23 tres jolie fusil est chasser avec doit procurer beaucoup de plaisir
Merci pour l'appréciation.
Effectivement, c'est un plaisir. Surtout de savoir qu'on fait revivre une bête de plus de cent ans. Il ne faut pas être trop gourmand quant aux portées, mais nos anciens savaient être discrets pour approcher le gibier et il suffit de faire comme eux ( calme et silence pendant la quête ).
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Thenosh
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Re: Mon dernier fusil de plaine.

Message par Thenosh »

Autant un fusil de chasse moderne n'est pas un truc qui m'excite et qui me passionne, qu'un vieux tromblon je trouve ça vraiment tres sympa. Le côté ancien de la belle mecanique surement.... ;)
Surveille tes arrières maître goupil.....je pourrai être dans le coin 8-)
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ch'timini
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Re: Mon dernier fusil de plaine.

Message par ch'timini »

Voilà mon arquebuse familiale :
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D’après mes recherches, il daterait de 1897 (d'aprés le numero de série des canons, fabriqué par Leopold Bernard. J'avais le quarté dans le désordre, il y'avait un 7 mais pas en troisieme position).

J'aurais besoin d'en savoir plus sur les poinçons aussi.
le AF tout en bas correspondrait à un armurier demeurant ailleurs qu'à Paris ou St Etienne.
le LB couronné au dessus, serait le poinçon de Leopold Bernard
Par contre, je ne sais pas à quoi correspond celui au bout du nom Bernard.
En tapant ce post, je viens de voir le N avec une étoile et un autre signe, sous le PYRO. Idem, si vous savez ;)

Forcement, il n'est pas très frais l’ancêtre, mais la restauration est prévue. J'ai déjà trouvé le crossier qui pourra me refaire les bois à la hauteur de la finesse de ce petit fusil que j'adore.
Les pièces métalliques suivront dans un deuxième temps, mais il va de soi que je voudrais refaire un bronzage du type d'origine, ou du moins approchant.
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Philippe
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Re: Mon dernier fusil de plaine.

Message par Philippe »

ch'timini a écrit : ven. 26 janv. 2018 14:29
En tapant ce post, je viens de voir le N avec une étoile et un autre signe, sous le PYRO. Idem, si vous savez ;)
Un N avec au dessus comme une étoile en fait une couronne est le marquage de l'épreuve pour la poudre nitro, poudre sans fumée, du banc d'épreuve de Suhl, marrant que ce soit un marquage Allemand et non Français ou Belge pour cette arme.

Pyro c'est l'abréviation de pyroxylée poudre sans fumée inventée par Paul Vieille en 1884 qui fut un petit pas pour lui mais un grand pour l'armurerie.
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ch'timini
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Re: Mon dernier fusil de plaine.

Message par ch'timini »

pour le PYRO ça va, c'était explicite.
Etant donné que Roblin était breveté pour l'empereur d'Autriche, peut-être que l'arme était destinée initialement au marché austro-germanique, non ?
Et le dernier poinçon, au bout de Bernard et Paris ?
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Philippe
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Re: Mon dernier fusil de plaine.

Message par Philippe »

En agrandissant la photo j'en sais plus.

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Pyro c'est bien pyroxylée.
Le N n'est pas surmonté d'une couronne mais bien d'une étoile avec au dessus le poinçon en colonne du banc de Liège, donc c'est bien l'épreuve poudre sans fumée Belge, le N désigne l'initiale de l'inspecteur du banc d'épreuve.

Ce qui ressemble à deux mouches et le LB couronné ce sont bien les marquages de Leopold Bernard le plus grand canonnier de Paris. Ce qui est curieux c'est que la mouche est aussi le marquage de Laloux un des plus grand armurier Liégeois de l'époque. Transfert de technologie, similarité ???

AF peut aussi désigner Acier Forgé ou Acier Fondu (nouveau à l'époque) mais aussi Auguste Francotte qui a eu de nombreux types de poinçons avec toujours AF dedans mais en général il y a une couronne, mais quand même.
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Philippe
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Re: Mon dernier fusil de plaine.

Message par Philippe »

Les Liégeois à l'époque étaient les chinois de l'industrie armurière ils fabriquaient tout pour tout le monde, réalisaient des contrefaçons, il y avaient de grands noms et beaucoup de petites mains cachées au fond des ateliers en briques.

Paris était le lieux des grandes armureries là où les ventes étaient faites, parfois sans ateliers derrière....
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