Voilà ce qui me manquait.............
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pour couper le sabodet ou le jésus
http://www.leprogres.fr/a-propos/2017/0 ... eview=true
Je le trouve sympa
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Les chiens vous regardent tous avec vénération. Les chats vous toisent tous avec dédain. Il n'y a que les cochons qui vous considèrent comme leurs égaux"
- Grock
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Re: Voilà ce qui me manquait.............
Ou comment créer une "tradition" de toute pièces ...
Pas vilain effectivement
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La chasse c'est la quête Pascal
Et tout le reste c'est de la branlette Grock
de toutes les vertus...la plus importante me paraît être le courage, Hélie Denoix de Saint Marc
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- Philippe
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Re: Voilà ce qui me manquait.............
Les divers ateliers fabricants ou pas de Thiers proposent des gammes régionales ou liées à des sites touristiques, ils appellent ça "les régionaux" ils n'ont rien à voir avec la région mais ça fait vendre.
Visitant un village touristique, je découvre le couteau local dans une boutique.
"Sympa, c'est un couteau local"
"Oui oui c'est une création locale"
"Fabriquée dans le coin ?"
"Oui"
"Bien, je pourrais visiter l'atelier ?"
"................... ....................heuuuu"
Après m'avoir emmené dans un coin discret de la boutique et à voix basse
"En fait c'est pas vraiment fabriqué ici"
"C'est bien ce que je pensais, C'est fait à Thiers ?"
"Oui"
"Tous ?"
"heu les modèles les plus chers"
"Je vois"
"Ca plait aux touristes"
"Au revoir"
"vous le dites pas s'il vous plait"
Visitant un village touristique, je découvre le couteau local dans une boutique.
"Sympa, c'est un couteau local"
"Oui oui c'est une création locale"
"Fabriquée dans le coin ?"
"Oui"
"Bien, je pourrais visiter l'atelier ?"
"................... ....................heuuuu"
Après m'avoir emmené dans un coin discret de la boutique et à voix basse
"En fait c'est pas vraiment fabriqué ici"
"C'est bien ce que je pensais, C'est fait à Thiers ?"
"Oui"
"Tous ?"
"heu les modèles les plus chers"
"Je vois"
"Ca plait aux touristes"
"Au revoir"
"vous le dites pas s'il vous plait"
Re: Voilà ce qui me manquait.............
Il y a à Thiers au moins une société qui vend (unité de vente = une douzaine) des tas et des tas de couteaux ''régionaux'' en pièces détachées.
Des artisans achètent ça, se contentent de les assembler et annoncent fièrement qu'il ont fait ces couteaux de leurs mains....c'est pas vraiment faux, mais les gens pensent qu'ils les ont entièrement fabriqués.
Il faut dire que cette façon de faire remonte à la tradition Thiernoise, où il y a eu très peu d'artisans qui comme aujourd'hui, partent de matières brutes pour fabriquer un couteau de A à Z
A Thiers, le travail a toujours été parcellisé.
On appelait Couteliers, les patrons donneurs d'ordres. Il y passaient commande à des forgerons, des émouleurs, des platineurs, des façonniers de corne, d'autres de bois, des monteurs et d'autres spécialistes qui tous ne faisaient qu'une seule pièce ou opération concourant à la réalisation finale d'un couteau.
L'unité de travail était la douzaine, chacun livrait 13 douzaines et non 12, pour éviter toute chicane pour d'inévitables pièces imparfaites.
La signature sur le couteau était celle du donneur d'ordre qui ensuite éditait un catalogue et se chargeait principalement par l'entremise de colporteurs et de représentant de commerce de vendre la production qu'il avait financé.
Des artisans achètent ça, se contentent de les assembler et annoncent fièrement qu'il ont fait ces couteaux de leurs mains....c'est pas vraiment faux, mais les gens pensent qu'ils les ont entièrement fabriqués.
Il faut dire que cette façon de faire remonte à la tradition Thiernoise, où il y a eu très peu d'artisans qui comme aujourd'hui, partent de matières brutes pour fabriquer un couteau de A à Z
A Thiers, le travail a toujours été parcellisé.
On appelait Couteliers, les patrons donneurs d'ordres. Il y passaient commande à des forgerons, des émouleurs, des platineurs, des façonniers de corne, d'autres de bois, des monteurs et d'autres spécialistes qui tous ne faisaient qu'une seule pièce ou opération concourant à la réalisation finale d'un couteau.
L'unité de travail était la douzaine, chacun livrait 13 douzaines et non 12, pour éviter toute chicane pour d'inévitables pièces imparfaites.
La signature sur le couteau était celle du donneur d'ordre qui ensuite éditait un catalogue et se chargeait principalement par l'entremise de colporteurs et de représentant de commerce de vendre la production qu'il avait financé.
Ne vous moquer pas des choix de votre femme....vous en faites partie
http://laforgedubrian.kazeo.com
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- Reineke
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Re: Voilà ce qui me manquait.............
Le taylorisme est aussi appelé organisation scientifique du travail (OST).
Même vos armes les plus chères (Blaser) sont aujourd'hui fabriquées de cette façon
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La peur et l'angoisse sont les pires poisons que l'esprit peut produire
- Grock
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- Localisation : Psychorigide Paléo-Avantgardiste
Re: Voilà ce qui me manquait.............
Non, Blaser c'est au moins du STO, cher à Georges Marchais
La chasse c'est la quête Pascal
Et tout le reste c'est de la branlette Grock
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Re: Voilà ce qui me manquait.............
Non non, l'organisation du travail à Thiers, ne correspond pas à la définition du Taylorisme.
Elle est bien spécifique
L'Organisation Scientifique du Travail, consiste à optimiser les taches, pour que effectuée à la chaîne dans un même lieu, aucune opération ne soit plus chronophage qu'une autre, et vienne ainsi à elle seule, ralentir l'ensemble de la chaîne de production.
Situation très bien mise en évidence par Charly Chaplin dans ''Les temps Modernes''
A Thiers, le travail était parcellisé entre une multitudes d'artisans autonomes, ayant leurs propres outils et installations mais tous spécialisés sur une seule tâche bien précise, qu'ils exécutaient chacun à son rythme. Le but étant de ne pas avoir de retard à la livraison.
Par exemple, les manches en corne étaient réalisés par des paysans qui faisaient ce travail en complément du travail de la ferme, aidé par toute la famille le plus souvent. Cornes et moules étaient fournis par le donneur d'ordre, l'artisan, lui ne fournissait que son travail en utilisant ses scies et sa cheminée.
Chaque émouleur dans la vallée des rouets, était propriétaire de sa ou ses meules et de ses porte-lames mais louaient sa place de travail aux propriétaires des moulins et réalisait l'émouture des lames qui avant lui avaient été forgées par un autre.
Venait ensuite le tour du polisseur qui le plus souvent travaillait chez lui.
Etc..
Elle est bien spécifique
L'Organisation Scientifique du Travail, consiste à optimiser les taches, pour que effectuée à la chaîne dans un même lieu, aucune opération ne soit plus chronophage qu'une autre, et vienne ainsi à elle seule, ralentir l'ensemble de la chaîne de production.
Situation très bien mise en évidence par Charly Chaplin dans ''Les temps Modernes''
A Thiers, le travail était parcellisé entre une multitudes d'artisans autonomes, ayant leurs propres outils et installations mais tous spécialisés sur une seule tâche bien précise, qu'ils exécutaient chacun à son rythme. Le but étant de ne pas avoir de retard à la livraison.
Par exemple, les manches en corne étaient réalisés par des paysans qui faisaient ce travail en complément du travail de la ferme, aidé par toute la famille le plus souvent. Cornes et moules étaient fournis par le donneur d'ordre, l'artisan, lui ne fournissait que son travail en utilisant ses scies et sa cheminée.
Chaque émouleur dans la vallée des rouets, était propriétaire de sa ou ses meules et de ses porte-lames mais louaient sa place de travail aux propriétaires des moulins et réalisait l'émouture des lames qui avant lui avaient été forgées par un autre.
Venait ensuite le tour du polisseur qui le plus souvent travaillait chez lui.
Etc..
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Voila ce qui me manquait
Cest pas sa premiere incubation. Lancienne proprietaire a deja reproduit. Comme jai 2 femelles et que celle qui incube est la plus grosse, jimagine que cest elle qui a deja incuber. Bref on verra
Merci pour les infos.
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Re: Voilà ce qui me manquait.............
L'abus de moquette est dangereux.