Les Recherches de ÜGO
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Reineke
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Re: Les Recherches de ÜGO
Merci
La peur et l'angoisse sont les pires poisons que l'esprit peut produire
Re: Les Recherches de ÜGO
Sympa cette,idee de bouquin JP..
Surveille tes arrières maître goupil.....je pourrai être dans le coin 
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Reineke
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Re: Les Recherches de ÜGO
Les récits sont terminés, la mise en page est faite, l'imprimeur pratiquement trouvé, mais …
M et moi-même faisons la relecture, c'est long et rébarbatif
M et moi-même faisons la relecture, c'est long et rébarbatif
La peur et l'angoisse sont les pires poisons que l'esprit peut produire
Re: Les Recherches de ÜGO
Bonnes nouvelles !
C'est chiant, hein, de lire quand on connait déjà l'histoire
On est impatient
C'est chiant, hein, de lire quand on connait déjà l'histoire
On est impatient
Re: Les Recherches de ÜGO
En son temps, nous avions fait 5 relectures (3 auteurs + éditeur + imprimeur)...
Après publication... nous avons retrouvé des fautes...
Alors ne te décourages pas
Quo qum que ferar erectus -BGG-or : 037511
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Reineke
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Re: Les Recherches de ÜGO
Merci à vous, nous y arriverons Jusqu'au Bout comme ils disent 
La peur et l'angoisse sont les pires poisons que l'esprit peut produire
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Reineke
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Re: Les Recherches de ÜGO
Voilà, voilà, le livre est terminé au format PDF requis, il ne me reste plus qu'à l'envoyer à l'imprimeur dans quelques jours
Mais en rangeant mes histoires, j'ai retrouvé celle-ci en avant goût de l'édition, bonne lecture :
Le temps est doux pour cette fin Octobre, l’année dernière à cette date nous avions les premières neiges, encore quelques achats et je retourne dans mes moyennes montagnes rejoindre mes petits-fils. Je suis tout à mes rêveries de grand-père lorsque le portable me ramène à la réalité de la vie cynégétique, les battues ont commencé.
Allo, une bichette a été blessée, assurément une balle de panse car nous avons trouvé du contenu, mais pas de sang. J’ai balisé sur le chemin du Schlossberg à l’entrée d’une régénération sous la route forestière. Pourriez-vous venir ? …
Oui, mais pas avant 14h, d’ailleurs sur une telle atteinte, il est urgent d’attendre.
Ah, cela ne devrait pas être difficile car l’animal sera sûrement mort avant la route. Dommage que vous ne puissiez pas venir tout de suite, mais bon OK pour 14h. Par contre, vous serez seul car je dois m’occuper des autres traques ! …
J’ai juste le temps de rentrer à la maison, de manger un morceau avec la famille, de préparer nos affaires, de téléphoner à mon ami Victor afin qu’il puisse m’accompagner et mettre son jeune chien en situation, puisque cela va être facile ! …
Nous descendons lentement ce beau chemin que je connais comme le fond de ma poche à la recherche du balisage, voilà une petite branche au sol et une balise de chantier qui pendouille sur un jeune sapin. Nous, nous préparons tranquillement, d’abord le GPS, la dague, la carabine chargée, le PQ, la longe, la botte etc…
Arrivé à l’endroit, je laisse Ügo prendre lui-même le sentiment de la bête, voilà du contenu de panse en festin de quelques cafards, puis une goutte de sang à l’entrée de la régénération. Nous grimpons courbés en deux sur la bonne voie, quelques gouttes de sang en attestent, puis au bout d’environ 150m Ügo se récrie avec un son très particulier lorsqu’il veut être lâché en poursuite.
Nous sommes en bordure de la régénération dans des fougères sous la route forestière, je lâche Ügo en poursuite, donne la longe à Victor et récupère ma carabine. Nous entendons la voix de Ügo qui descend dans la vallée sous les pins sylvestres puis, il traverse un fourré dense et remonte dans une hêtraie sur l’autre versant. Dans notre descente à l’abord d’une vieille piste herbeuse, nous trouvons une tache de sang, nous entendons toujours Ügo qui maintenant est au ferme à plus d’un kilomètre.
Alors que nous pressons le pas, je suis surpris d’entendre Ügo qui mène la voie en revenant vers nous ? …
Je pense alors qu’il a pris le contre-pied, il passe une trentaine de mètres au-dessus de nous et d’une voix ferme, je réussis à l’arrêter, une fois n’est pas coutume… Je le remets à la longe afin de reprendre le pistage vers l’endroit du ferme, mais avant nous posons notre cul une dizaine de minutes afin de récupérer et d’essayer de comprendre la situation.
Nous repartons sur la voie, goutte de sang, puis un morceau d’intestin et un deuxième nous conduit dans un carré de courtes fougères. Ici une belle tache de sang, là encore une, j’en conclue forcément que l’animal est devant, sauf que mon auxiliaire veut retourner sur la voie par laquelle nous sommes arrivés ? …
Une fois, deux fois, trois fois, je n’y comprends rien, donc dans le doute je laisse faire et nous poursuivons en remontant le vallon, traversons la piste herbeuse bien au-dessus de notre premier passage et là, du sang ! …
Je finis par comprendre que notre cervidé est remonté pratiquement sur sa voie, que Ügo ne radotait pas et que je suis un con de ne pas l’avoir laissé poursuivre. Nous traversons une petite clairière et remontons dans une régénération en direction de l’anschuss et toujours une goutte de sang pour nous réconforter, puis nous ressortons dans le clair sous les pins sylvestres.
Arrivé en haut, un forestier qui était venu à notre rencontre, nous informe qu’il a vu la bichette avec les boyaux sortis et qu’elle est rentrée dans le fourré devant nous. Ça, nous le savons puisque nous avons toujours des indices, là j’ai deux solutions :
La 1ère lâcher Ügo en poursuite, mais il a chaud, il a dix ans et un léger souffle au cœur. Je me rappelle que sa sœur en est morte.
La 2ème arrêter un couple d’heure, le temps que Victor aille faire un contrôle sur une harde qui a été copieusement arrosée de 9 balles ! …
Pendant ce temps-là Ügo pourra se reposer et puis dans une heure ou deux notre cervidé sera mort dans le fourré où nous l’aurons laissé se reposer.
Cela fait 1h22 que nous sommes sur l’affaire et Victor et moi avons parcouru 2490m, la bichette et Ügo un peu plus… … …
Les contrôles de Victor n’ont rien donné aucun blessé, seule une bichette a été tuée. Sur le chemin, nous nous sommes arrêtés un petit quart d’heure au chalet afin de boire une bouteille d’eau et un verre de Croze Hermitage…
Voilà nous reprenons la voie de notre blessé, tous persuadés de notre proche réussite. Afin de sécuriser l’opération notre forestier s’est placé arme à la main en bas du vallon, on ne sait jamais.
Quant à nous, nous venons de traverser les petits sapins en zigzag en descendant dans le fond de vallée, il y a des chances que notre cervidé retourne vers l’endroit du ferme. Eh, bien non, il remonte en oblique sur l’autre versant quelques gouttes de sang nous le confirment.
À mi-pente sous ces grands hêtres parsemés de quelques pins sylvestres, Ügo perd la voie. Après quelques tentatives vers la descente, il fait ses larges arrières, retrouve le fil conducteur et remonte de plus belle. Nous sommes en haut de cette parcelle sur un grand chemin de sable schisteux, nous le traversons pour remonter sur l’herbe d’une claire futaie. Ügo tire sur la gauche vers cette énorme régénération de pins sylvestres, mais nous butons sur toutes les entrées potentielles, alors il décide de longer le fourré et retrouve vraisemblablement la voie. Sur une vieille piste herbeuse une goutte de sang, nous rentrons maintenant sous un perchis de hêtre en direction d’une route forestière en contrebas, mais Ügo vient de reperdre la voie… … …
Je propose alors de longer la régénération pour revenir au dernier sang. À mi-chemin Ügo rentre dans le fourré, d’abord des fougères puis les jeunes arbres serrés les uns contre les autres, mais je ne vois pas d’indice et refuse d’aller plus loin à tort ou à raison.
Sur la piste herbeuse, nous venons de trouver une 2ème goutte de sang à une vingtaine de mètres de la 1ère, j’aimerais bien contrôler cette piste, mais la nuit et là e je n’y vois plus rien, la sueur, la bué, les fougères et les aiguilles de conifère ont eu raison de mes performances oculaires. Nous avons encore parcouru 2240m en 58mn, certes je suis déçu, mais je reviendrai de main matin.
Ce matin, le temps est idéal et je serai seul avec mon fidèle compagnon, sans arme mise à part ma baïonnette. Nous reprendrons la voie sur le chemin de sable schisteux. Ma première intention sera de contrôler cette vieille piste herbeuse. Ügo monte tranquillement sur ces basses fougères, retrouve les gouttes de sang, inspecte avec calme et minutie les herbes hautes ainsi que les petites branches, mais je dois me rendre à l’évidence, l’animal n’a pas emprunté cette piste ! …
Alors nous revenons aux gouttes de sang et comme hier Ügo rentre sous le perchis de hêtre, la conclusion reste la même, nous sommes perdus.
Et soudain, mais oui c’est bien sûr ! …
Si la 2ème goutte était en fait la 1ère et que notre bichette se soit bien réfugiée dans la régénération, cela semble bien logique… … …
Pendant ce temps Ügo m’entraîne le long de la régénération, il rentre dedans au même endroit qu’hier soir, je ne vois toujours aucun indice, mais je ne le retiens pas. Un véritable labyrinthe de voies, nous avançons à droite, à gauche, encore à droite puis Ügo revient en arrière. Nous avons parcouru plus de 150m dans l’épais et décrivons maintenant un large cercle sur la gauche.
Devant nous, une tâche claire, un cervidé couché, il est mort ! …
Je suis à genou devant la dépouille de ce gros faon qui a courageusement défendu sa vie, je félicite Ügo pour sa volonté et son courage en le remerciant de pardonner mes erreurs.
La recherche a duré 3h03 et j’ai parcouru 5723m, Ügo en a fait sûrement plus de 6000.
Mais en rangeant mes histoires, j'ai retrouvé celle-ci en avant goût de l'édition, bonne lecture :
Le temps est doux pour cette fin Octobre, l’année dernière à cette date nous avions les premières neiges, encore quelques achats et je retourne dans mes moyennes montagnes rejoindre mes petits-fils. Je suis tout à mes rêveries de grand-père lorsque le portable me ramène à la réalité de la vie cynégétique, les battues ont commencé.
Allo, une bichette a été blessée, assurément une balle de panse car nous avons trouvé du contenu, mais pas de sang. J’ai balisé sur le chemin du Schlossberg à l’entrée d’une régénération sous la route forestière. Pourriez-vous venir ? …
Oui, mais pas avant 14h, d’ailleurs sur une telle atteinte, il est urgent d’attendre.
Ah, cela ne devrait pas être difficile car l’animal sera sûrement mort avant la route. Dommage que vous ne puissiez pas venir tout de suite, mais bon OK pour 14h. Par contre, vous serez seul car je dois m’occuper des autres traques ! …
J’ai juste le temps de rentrer à la maison, de manger un morceau avec la famille, de préparer nos affaires, de téléphoner à mon ami Victor afin qu’il puisse m’accompagner et mettre son jeune chien en situation, puisque cela va être facile ! …
Nous descendons lentement ce beau chemin que je connais comme le fond de ma poche à la recherche du balisage, voilà une petite branche au sol et une balise de chantier qui pendouille sur un jeune sapin. Nous, nous préparons tranquillement, d’abord le GPS, la dague, la carabine chargée, le PQ, la longe, la botte etc…
Arrivé à l’endroit, je laisse Ügo prendre lui-même le sentiment de la bête, voilà du contenu de panse en festin de quelques cafards, puis une goutte de sang à l’entrée de la régénération. Nous grimpons courbés en deux sur la bonne voie, quelques gouttes de sang en attestent, puis au bout d’environ 150m Ügo se récrie avec un son très particulier lorsqu’il veut être lâché en poursuite.
Nous sommes en bordure de la régénération dans des fougères sous la route forestière, je lâche Ügo en poursuite, donne la longe à Victor et récupère ma carabine. Nous entendons la voix de Ügo qui descend dans la vallée sous les pins sylvestres puis, il traverse un fourré dense et remonte dans une hêtraie sur l’autre versant. Dans notre descente à l’abord d’une vieille piste herbeuse, nous trouvons une tache de sang, nous entendons toujours Ügo qui maintenant est au ferme à plus d’un kilomètre.
Alors que nous pressons le pas, je suis surpris d’entendre Ügo qui mène la voie en revenant vers nous ? …
Je pense alors qu’il a pris le contre-pied, il passe une trentaine de mètres au-dessus de nous et d’une voix ferme, je réussis à l’arrêter, une fois n’est pas coutume… Je le remets à la longe afin de reprendre le pistage vers l’endroit du ferme, mais avant nous posons notre cul une dizaine de minutes afin de récupérer et d’essayer de comprendre la situation.
Nous repartons sur la voie, goutte de sang, puis un morceau d’intestin et un deuxième nous conduit dans un carré de courtes fougères. Ici une belle tache de sang, là encore une, j’en conclue forcément que l’animal est devant, sauf que mon auxiliaire veut retourner sur la voie par laquelle nous sommes arrivés ? …
Une fois, deux fois, trois fois, je n’y comprends rien, donc dans le doute je laisse faire et nous poursuivons en remontant le vallon, traversons la piste herbeuse bien au-dessus de notre premier passage et là, du sang ! …
Je finis par comprendre que notre cervidé est remonté pratiquement sur sa voie, que Ügo ne radotait pas et que je suis un con de ne pas l’avoir laissé poursuivre. Nous traversons une petite clairière et remontons dans une régénération en direction de l’anschuss et toujours une goutte de sang pour nous réconforter, puis nous ressortons dans le clair sous les pins sylvestres.
Arrivé en haut, un forestier qui était venu à notre rencontre, nous informe qu’il a vu la bichette avec les boyaux sortis et qu’elle est rentrée dans le fourré devant nous. Ça, nous le savons puisque nous avons toujours des indices, là j’ai deux solutions :
La 1ère lâcher Ügo en poursuite, mais il a chaud, il a dix ans et un léger souffle au cœur. Je me rappelle que sa sœur en est morte.
La 2ème arrêter un couple d’heure, le temps que Victor aille faire un contrôle sur une harde qui a été copieusement arrosée de 9 balles ! …
Pendant ce temps-là Ügo pourra se reposer et puis dans une heure ou deux notre cervidé sera mort dans le fourré où nous l’aurons laissé se reposer.
Cela fait 1h22 que nous sommes sur l’affaire et Victor et moi avons parcouru 2490m, la bichette et Ügo un peu plus… … …
Les contrôles de Victor n’ont rien donné aucun blessé, seule une bichette a été tuée. Sur le chemin, nous nous sommes arrêtés un petit quart d’heure au chalet afin de boire une bouteille d’eau et un verre de Croze Hermitage…
Voilà nous reprenons la voie de notre blessé, tous persuadés de notre proche réussite. Afin de sécuriser l’opération notre forestier s’est placé arme à la main en bas du vallon, on ne sait jamais.
Quant à nous, nous venons de traverser les petits sapins en zigzag en descendant dans le fond de vallée, il y a des chances que notre cervidé retourne vers l’endroit du ferme. Eh, bien non, il remonte en oblique sur l’autre versant quelques gouttes de sang nous le confirment.
À mi-pente sous ces grands hêtres parsemés de quelques pins sylvestres, Ügo perd la voie. Après quelques tentatives vers la descente, il fait ses larges arrières, retrouve le fil conducteur et remonte de plus belle. Nous sommes en haut de cette parcelle sur un grand chemin de sable schisteux, nous le traversons pour remonter sur l’herbe d’une claire futaie. Ügo tire sur la gauche vers cette énorme régénération de pins sylvestres, mais nous butons sur toutes les entrées potentielles, alors il décide de longer le fourré et retrouve vraisemblablement la voie. Sur une vieille piste herbeuse une goutte de sang, nous rentrons maintenant sous un perchis de hêtre en direction d’une route forestière en contrebas, mais Ügo vient de reperdre la voie… … …
Je propose alors de longer la régénération pour revenir au dernier sang. À mi-chemin Ügo rentre dans le fourré, d’abord des fougères puis les jeunes arbres serrés les uns contre les autres, mais je ne vois pas d’indice et refuse d’aller plus loin à tort ou à raison.
Sur la piste herbeuse, nous venons de trouver une 2ème goutte de sang à une vingtaine de mètres de la 1ère, j’aimerais bien contrôler cette piste, mais la nuit et là e je n’y vois plus rien, la sueur, la bué, les fougères et les aiguilles de conifère ont eu raison de mes performances oculaires. Nous avons encore parcouru 2240m en 58mn, certes je suis déçu, mais je reviendrai de main matin.
Ce matin, le temps est idéal et je serai seul avec mon fidèle compagnon, sans arme mise à part ma baïonnette. Nous reprendrons la voie sur le chemin de sable schisteux. Ma première intention sera de contrôler cette vieille piste herbeuse. Ügo monte tranquillement sur ces basses fougères, retrouve les gouttes de sang, inspecte avec calme et minutie les herbes hautes ainsi que les petites branches, mais je dois me rendre à l’évidence, l’animal n’a pas emprunté cette piste ! …
Alors nous revenons aux gouttes de sang et comme hier Ügo rentre sous le perchis de hêtre, la conclusion reste la même, nous sommes perdus.
Et soudain, mais oui c’est bien sûr ! …
Si la 2ème goutte était en fait la 1ère et que notre bichette se soit bien réfugiée dans la régénération, cela semble bien logique… … …
Pendant ce temps Ügo m’entraîne le long de la régénération, il rentre dedans au même endroit qu’hier soir, je ne vois toujours aucun indice, mais je ne le retiens pas. Un véritable labyrinthe de voies, nous avançons à droite, à gauche, encore à droite puis Ügo revient en arrière. Nous avons parcouru plus de 150m dans l’épais et décrivons maintenant un large cercle sur la gauche.
Devant nous, une tâche claire, un cervidé couché, il est mort ! …
Je suis à genou devant la dépouille de ce gros faon qui a courageusement défendu sa vie, je félicite Ügo pour sa volonté et son courage en le remerciant de pardonner mes erreurs.
La recherche a duré 3h03 et j’ai parcouru 5723m, Ügo en a fait sûrement plus de 6000.
La peur et l'angoisse sont les pires poisons que l'esprit peut produire
Re: Les Recherches de ÜGO
Une excellente mise en bouche ! Vivement le bouquin !
Re: Les Recherches de ÜGO
Effectivement ....tu as su nous mettre l'eau à la bouche !La SUITE!!!
Re: Les Recherches de ÜGO
C'est bien écrit, c'est passionnant et nostalgique à la fois... Vivement le bouquin au coin du feu avec un verre de cognac! c'est magnifique Reineke! bravo!