y a du boulot en la matière.On va essayer de faire dans l'ordre.
Nous voilà le 27/01, je me prépare à aller affuter les sangliers, Ouessem en main, 300 pour les non initiés de la rubrique.
Je suis posté à 200 mètres de la coulée en contre bas du champs, si ça sort, c'est la fête foraine pour bibi...
Un lièvre remonte le champs devant moi à vive allure, il commence déjà à faire un poil sombre. Etrange, me dis je, ce n'est pas l'habitude en soirée quand tout est calme !! Je sors la tête de ma cachette, et là
un énorme goupil vient de sortir et s'en va au petit trop.Je me positionne, il est dans la lunette, j'attend qu'il s'arrête. Un premier arrêt, trop court ne me permet pas un tir efficace, il repart. Je le siffle, mais le vent, léger, coupe mon effet sonore. Enfin, il s'arête sur une odeur qui lui semble plaisante...107 mètres, la ouessem le scotch sur place.
Superbe mâle, balaise.
Le lendemain matin, prit d'un élan de courage, je saute dans mon froc pour aller pirscher sur un secteur ou j'ai déjà fait quelques victimes goupilesques, et, ou on me signale des odeurs fraîches d'urine aprartenant à la même èspèce.
Je laisse le 4x4 très loin et y vais à pied, jumellant de temps à autres. Je fais le tour des petits bois, rien de rien. 3/4 d'heures de ballade, mais rien.
Je repars donc à la voiture. Chemin faisant, je scrute l'horizon, et mon regard tombe au loin, tres loin sur un point noir au milieu d'un champs de labour, certainement ? Je choppe les jumelles, étonné de ne jamais avoir vu ce truc auparavant, mais bon, pourquoi pas ! A ma grande surprise, ce point se déplace, équipé de 4 pattes avec 2 oreilles.........et une tête de goret à ne pas en douter. il arrive dans mon coin visiblement.
Le cerveau se met en route, j'analyse la trajectoire de l'individu. Vu ta trajectoire, tu vas couper le route, soit passer en bas de la jachère, mais je pense plutôt que tu vas la traverser pour sortir sur le chemin ou la longer pour suivre la vallée.
Dans tous les cas, ce n'est pas ton jour camarade... 
J'avance tout en regardant mon sanglier arriver au loin, je jauge le point de rencontre à la sortie de la jachère. Je fais un bon 100 mètres, j'aperçois le compère dans le bas de la jachère. Un arbuste sur le bord du chemin, aussi clair soit il me servira de cachette. Le sanglier traverse la jachère. Réflexion rapide, privilégier un éventuel passage dans les bottes à gauche de l'arbuste, qu'une éventuelle sortie en plaine à droite ou j'ai tout le temps de tirer.
Le vent est pour moi, la Z6i au mini dans l'œil gauche, le droit surveille la future victime. il sort sur la bande broyée, marque un temps d'arrêt, il est à 25 mètres de moi, je ne bouge plus d'un poil. j'ai eu le pif, il longe la jachère dans la partie de 6 mètres broyée pour me passer devant, ça sent bon.
Et là.......
il s'arrête devant moi à 4 mètres. 
il est fou celui là Le point rouge est déjà pleine tête, la détonation ne se fait pas attendre, ce beau petit mâle de 49 Kgs s'écroule.
Nous voilà arrivé au Lundi 27/01, veille de fermeture, jour de vent à décorner les cocus, bref, pas un temps à mettre un Nosh dehors. Mais voilà, le gars est un peu fou et acharné, et il a 4 bagues de chevreuil à sa disposition, car la chasse du samedi précédent a donné un taux de réussite proche du Zéro pointé. J'ai donc toutes libertés pour tirer ces chevreuils, ça ne peine pas, il y a du monde dans le secteur.
Me voilà donc partis sur mon lieu de chasse, à la bourre comme d'habitude. Chemin faisant, j'essais de localiser les chevreuils et voir ou ils se planquent avec ce vent maudit. Peu de vu, sauf en bordure de bois, à l'abris des bourrasques, logique !
Arrivé sur place, je jauge le vent et décide d'aller voir ce qui se passe en bordure du bois de sapins comme on le nomme.
Je descend le bois à 5/6 mètres de la bordure en intérieur, Oussem sur l'épaule, canne de pirsch en main et jumelle autour du cou. Bingo, 6 chevreuil dehors. Je m'approche sans grande précaution, le vent m'est tellement favorable que c'est d'une facilité enfantine. Je suis à environ 100 mètres, déjà 3 adultes commencent à rentrer au bois pour une raison indéterminée.
Reste 3 jeunes, pas inquiets qui cassent la croute mais se rapprochent eux aussi gentiment du bois. Je pose la canne, déplie le bipied et décide de sortir du bois allongé sur la bordure détrempée et boueuse....du vrai bonheur !!
Parait que c'est bon pour la peau Le temps de m'écarter de 2 ou 3 mtres de la bordure, jene vois plus qu'un seul animal, la tête est dans le bois, je ne vois que le corps. 110 mètres, une plaisanterie, encore faut il qu'il reste là.
il est dans la lunette, mais une chose m'intrigue, il a 4 pattes à l'arrière ???
Je viens de réaliser qu'un autre, surement chevrillard est juste à côté.L'ogive Degol est excellente, ça se tente sans soucis. Je cadre le premier au milieu derrière l'épaule, un chouille plus bas, ça devrait faire l'affaire. Le coup part, le premier s'effondre, je ne vois rien tomber derrière.
Je recharge au cas ou, attend 1 minute, plus rien ne bouge.
Je vais au résultat, royal, le coup de maître de cette fin de saison.
2 jeunes, un mâle et une femelle.
L'histoire ne s'arête pas là, entre temps depuis quelques semaines, j'affute dans un coin ou un soir je tombe par hasard sur un goupil dans un labour alors que j'allais au sanglier.
Impossible de le tirer le premier soir, je lâche l'affaire mais lui promet une revanche....
La comédie à durée ensuite sur 6 sorties...
De quoi péter un plomb !!!Le décor:
ça sort de la brousaille pour rejoindre le labour ou, gité, l'ami goupil devient invisible. Pour se faire, la traversée d'un champ non cultivé, ressemblant à un billard ou rien ne pousse est obligatoire avant de sauter un chemin et enfin se retrouver dans le labour. Moi, rien pour me planquer, si ce n'est le bord des broussailles.
Bref, la partie n'est pas gagnée sur ce coup là, ce qui en fait son intérêt.
Pour résumer, mon goupil entendra chanter la 6.5x68 avant de rentrer dans le labour une fois, puis la ouessem une deuxième fois. Le copain n'est pas fou, il ne s'arrête qu'une demi seconde au coup de sifflet, il s'agit de faire très vite pour cadrer et tirer.
Entre deux, je change de tactique, de côté, pour un soir me planquer en bordure avec mon 3 coups chargé au 6 nickelé. Seul soucis, je suis trop loin de la coulée, quand ça sort. Sauf que ce n'est pas un qui me sort, comme une balle, mais 2 goupils
ils se foutent vraiment de ma gueule ces 2 là dans l'obscurité, le temps de réaliser, je cadre le deuxième à 80 mètres, le coup de 6 part, mon renard fait demi tour aussi sec pour retourner à la maison. il prendra les 2 autres tournées mais visiblement, ça lui a juste fait peur Je laisse toujours passer une semaine pour que ce petit monde reprenne confiance et décide, samedi soir dernier d'aller affûter de nouveau. Je décide d'attendre ma victime juste à la sortie des broussailles plutôt qu'a la traversée du chemin, même si l'herbe y est bien plus jaune, ce qui me permet de bien voir.
Je prend mon mal en patience, la carabine est prête, grossissement sur 6/8, ce qui me permet de voir de près et de loin avec le champs de l'optique.
Il commence a faire sombre, un lièvre sort rapidement des herbes hautes, un oiseau le suit, ça sent bon...
Une courte attente s'en suit d'un mouvement au loin en bordure. Zoom à fond x15, c'est bien une renard, pour moitié dehors, en train d'analyser le terrain comme à son habitude avant de sortir complètement. La prudence et la méfiance sont chez eux une religion. Quelques herbes me masquent l'animal, mais les 180 Gr de la Degol ne sont jamais impressionné par ce genre de détail, au contraire du 6.5x68.Le point rouge est derrière l'épaule, la ouessem claque, le bruit typique de l'ogive touchant sa cible se fait entendre, j'ai fait mouche, 137 mètres.
Le 14 ième, encore un très beau mâle.
Voilà pour le retard, nous verrons la battue plus tard avec surement une ou 2 vidéos
Et pas mal l'économie des Degol devenues rares. 
