Grock a écrit : ↑sam. 13 nov. 2021 11:11
La vitesse ne tue pas. C'est la blessure et l'endroit où elle se trouve.
Théoriquement, une balle qui n'expanserait pas (comme une aiguille) est capable de tuer rapidement si elle est bien placée. Donc la vitesse minimale est celle qui lui permet de pénétrer dans le gibier. Pour faire plus de dégâts, il faut qu'elle expanse.
Eternel débat, éternel doute.
C'est vrai que la théorie fumeuse de l'effet de choc qui détruirait le système nerveux et qui tuerait par inhibition a été totalement mise à bas.
Mais il n'empêche qu'il est aussi prouvé par une étude de scientifiques américains de 1951, qu'une vitesse à l'impact supérieure ou égale à750m/s provoque durant une fraction de seconde un canal temporaire égal à 25 fois le diamètre du projectile.
Cette étude a été faire en tirant dans la cuisse de chèvres....donc aucun effet létal, au bout de quelques jours les plaies étaient totalement cicatrisées.
Une autre étude, datant de 1940 elle, faite par Roy Weatherby montre qu'à partir de 750m/s à l'impact, un projectile fait exploser les cellules de l'eau. Et comme un corps est composé de 66% d'eau.....
De là en en conclure qu'une balle qui passe à coté d'un organe comme le foie d'un animal sans le toucher le fasse exploser, pourquoi pas.
Je me souviens d'un chamois tiré de très près (une quinzaine de mètres, ma meilleure approche) très proprement d'une balle de défaut d'épaule, et que j'aurais pu vider avec une éponge, tellement le contenu thoracique était entièrement liquéfié
Maintenant, j'ai un collègue qui a tué un beau sanglier avec un fusil à silex Napoléonien, avec un boulet de calibre 69 (18mm de diam) avec une Vo de 350m/s environ. L'animal a été soulevé du sol et est retombé pattes en croix...
Alors est que par hasard, rien ne serait tout blanc, rien ne serait tout noir et que la vérité serait un peu partout??