J'ai étudié un peu plus cet appareil. L'idée de départ est louable, mais la finalité comporte pas mal de lacunes selon moi.
L'appareil doit posséder je suppose une carte SIM (d'autres systèmes Wifi, Bluetooth ou autres ayant une portée trop limitée, par radio il faudrait une grosse antenne, mais cela ne serait pas reçu sur un smartphone) qui permet d'envoyer grâce aux infos fournies par une puce GPS la position du chasseur sur un smartphone comportant l'application. Quid quand la couverture réseau n'est pas bonne ? Un chasseur peut ne pas apparaître sur l'écran ou le porteur du smartphone ne pas recevoir les informations.
Les boîtiers ne conversent pas réellement entre eux. L'angle de sécurité de 30° est donné par un piquet transpondeur placé devant le poste de tir. Pas de piquet pas de référence. Si les boîtiers conversaient entre eux, la précision obtenue par des GPS civils 3m d'erreur c'est rare, 10m fréquent et parfois c'est plus, donc relativité certaine de la position au niveau des informations envoyées. Sous couvert végétal parfois ça passe très mal, et certains smartphone pouvant recevoir l'application ont des capacités réduites au niveau du GPS, fournissant des informations fausses surtout en zone mal couvertes par les réseaux qui complètent le positionnement par triangulation.
Les boîtiers doivent êtres chargés et avec suffisamment d'autonomie pour le temps que dure la chasse. Hors il y en a déjà qui oublient leurs gilets fluo, parfois leurs munitions et même leurs armes, alors penser à charger un appareil la veille de la chasse....
Un accéléromètre compte le nombre de coups tirés, amusant mais pas indispensable.
Pour assurer la sécurité des randonneurs et autres personnes il faut qu'elles possèdent un smartphone, l'application et que la couverture réseau soit correcte, sinon ils peuvent se retrouver au milieu de la battue sans même le savoir, donc le panneautage obligatoire doit bien être présent et visible. Beaucoup de personne dans la nature n'ont pas de smartphone, parfois pas de téléphone ou alors d'une génération ancienne.
Il y a beaucoup de SI pour que cela soit réellement efficace et fiable. L'idée de base est bonne mais au final trop de paramètres aléatoires et de facteurs pour que cela soit suffisamment sur selon moi.
La seule vraie sécurité reste le porteur de l'arme et lui seul. En résumé deux piquets oranges pour marquer l'angle, un crayon et un papier pour noter le nombre de coups tirés, une trompe pour les différents signaux ça fait aussi bien le travail.
Je ne suis pas un fana des gadgets électroniques...
Re: Je ne suis pas un fana des gadgets électroniques...
C'est ce que l'ont fait chez nous. Après comme tu le dit 90% de la sécurité c'est le bonhomme !